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Interventions sur "histoire" de Michel Terrot


7 interventions trouvées.

a précisé, pour se situer par rapport aux questions traitées par la Délégation, qu'elle a mené sa carrière de chercheuse et d'enseignante à l'université. Au début des années soixante-dix, des cours sur l'histoire des femmes y ont été mis en place. Le premier cours qu'elle a donné, en 1973 s'intitulait : Les femmes ont-elles une histoire ? On n'en était pas encore tellement sûr à l'époque ! Au même moment, Yvonne Knibiehler faisait également un cours sur l'histoire des femmes à Aix-en-Provence. Les enseignements et les recherches sur le sujet se sont ensuite développés. Des premiers travaux de synthèse on...

a indiqué qu'elle a fait partie du conseil national des programmes qui a travaillé jusqu'en 2005, et, en son sein, a essayé de faire en sorte que l'on parle plus des femmes dans les programmes d'histoire. Le résultat a été limité en raison de la multiplicité des problèmes à régler. Cela étant, quand étaient examinées les statistiques de l'enseignement professionnel, on s'apercevait alors que l'orientation était très sexuée, avec des filles majoritairement en BTS de secrétariat alors qu'il n'y en avait aucune dans les milieux industriels. Ségolène Royal, en tant que ministre déléguée à l'enseigne...

a ensuite indiqué que dans l'émission Les lundis de l'histoire qu'elle anime, avec d'autres, sur France Culture, elle essaie, le plus souvent possible, de prendre comme sujet l'histoire des femmes. En janvier, des émissions s'intéresseront à l'enseignement des filles au XIXe siècle et à la profession d'enseignante autour du livre de Marlaine Cacouault et aux images des femmes dans la photographie autour du livre de Yannick Ripa. Les « Rendez-vous de l'histo...

a observé qu'il s'agit d'une immense question, qui a été au coeur de la réflexion des historiennes et qu'elle-même a abordée dans le livre : Les femmes ou les silences de l'histoire. Pour tenter d'y répondre, il faut d'abord rappeler l'ambiguïté du mot « histoire ». Dans la langue française, il recouvre deux réalités qui sont distinctes en anglais : le mot « story » y signifie ce qui s'est passé et les traces qui en restent dans les sources, les archives et les monuments ; le mot « history » est le récit que les historiens et les historiennes en font. Or, ce récit est un r...

a répondu qu'il faudrait interroger Michelle Zancarini à ce sujet. Il y a, par ailleurs, des questions sur l'histoire des femmes, pour le concours du CAPES, plus que pour l'agrégation.

a souligné que la recherche sur ce sujet est dynamique. Des professeurs ont des chaires d'histoire des femmes. D'autres privilégient l'histoire des femmes dans leur enseignement. Cependant la problématique a changé. Depuis une dizaine d'années, se met en place une problématique du genre, le genre étant la différence des sexes construite par l'histoire et la culture. Elle a l'avantage de mieux mettre l'accent sur les rapports entre les hommes et les femmes et permet ainsi d'intéresser égalemen...

a répondu que la production de livres est abondante en France mais que l'enseignement universitaire est plus dynamique en Allemagne. Il est difficile de comparer les programmes du secondaire car l'histoire n'a pas la même place dans les différents pays. En Italie, les études menées à l'université ont été également très dynamiques mais le système universitaire connaît de grandes difficultés aujourd'hui. En résumé, la France se situe dans une bonne position pour la recherche et dans une position moyenne en ce qui concerne les enseignements universitaires.