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Interventions sur "parti" de Michel Ménard


4 interventions trouvées.

...e « tous pourris », et de l'abstention sont symptomatiques de cette défiance. Historiquement, plusieurs lois 1988, 1990, 1995 ont progressivement renforcé la transparence financière de la vie politique. Ce matin, Régis Juanico a rappelé les orientations de la proposition de loi que nous examinons aujourd'hui : renforcer la transparence financière ; éviter les récents scandales liés aux micro-partis qui détournent l'esprit des précédentes lois de financement de la vie politique en reversant leurs dons à un parti central, permettant ainsi à une même personne physique de donner plusieurs fois 7 500 euros à un même parti. Depuis 1995, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques estime qu'une nouvelle loi est nécessaire. Dans son rapport de 2005, elle écrivai...

Cette citation est effectivement très claire. L'ensemble des trésoriers des partis politiques représentés à l'Assemblée nationale se sont d'ailleurs déclarés en accord avec ces propositions. Je regrette donc l'attitude de la commission des lois, qui préfère à cette proposition de loi d'autres textes, qui ont été déposés sur le bureau mais qui ne sont pas inscrits à l'ordre du jour. Il n'y a pourtant pas de différence de fond avec la proposition de loi Warsmann-La Verpillière ;...

Ne préférez-vous pas maintenir le flou de la législation actuelle afin de faire bénéficier l'UMP de financements venus de micro-partis ?

...ns tout en oeuvre afin de les éviter ; Alors que les acteurs de la vie politique souffrent d'un discrédit, notre responsabilité est de combattre la défiance de nos concitoyens et donc de ne laisser planer aucun doute sur le caractère désintéressé de l'action de nos ministres. Personne n'est contraint d'être ministre. Il est tout à fait légitime, à mon sens, qu'un ministre renonce à tout intérêt particulier pendant le temps de l'exercice de ses fonctions ministérielles. À lui de choisir : il ne peut pas à la fois vouloir servir le pays et l'État de façon désintéressée et garder des intérêts particuliers, que ce soit pour en profiter ou pour assurer son avenir post-ministériel. L'intérêt de la République décente commande de lever toute ambiguïté.