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J'ai entendu des propos contradictoires : la représentante du ministère invoque les contraintes financières, un autre intervenant nous dit que tous les crédits ne sont pas utilisés Quoi qu'il en soit, nous faisons tous le même constat : le marché du travail n'étant pas extensible, il doit être partagé et, pour cela, il faut définir des priorités. D'où la question : l'insertion par l'activité économique est-elle une priorité ? La réponse a été donnée par Christophe Sirugue notamment : l'annualité budgétaire impose des contraintes qui empêchent de donner aux actions d'insertion l'ampleur nécessaire. Quant aux clauses sociales, elles mettent souvent en concurrence les associations d'insertion entre elles. Il est indispensable d'allonger la durée des contrats aidés. On ne...
...s qui ne durent que six mois n'ont aucun sens. Monsieur Hénart, les collectivités locales ont des apprentis c'est le cas dans ma propre commune , mais comment donner une perspective à un salarié s'il n'a qu'un emploi aidé de six mois même les formations ne peuvent pas être organisées dans un laps de temps aussi court. Vous ne pouvez pas, d'un côté, promouvoir l'apprentissage pour permettre l'insertion dans l'emploi et, de l'autre, ne proposer aux plus défavorisés que des contrats au rabais pour une durée de six mois dans le seul but de faire baisser de façon purement mathématique les chiffres du chômage. Il faut revenir à des formules comme celle des adultes relais. Sur une durée de cinq ans, elle permettait une véritable intégration dans l'emploi au sein d'une association. Or, comme Jean-Pat...
... de l'AER, on aurait pu penser, puisque les plans sociaux se multiplient, que les seniors peinent à trouver des emplois, que vous alliez reconduire cette allocation en 2010. Eh bien, tel n'est pas le cas ! Il en est de même pour l'allocation de fin de formation. Aucune nouvelle entrée : on se contente de prolonger les entrées 2009 ; Jean-Patrick Gille y reviendra plus longuement. S'agissant de l'insertion par l'activité économique au travers des entreprises d'insertion, vous n'avez pas choisi de revaloriser « l'aide au poste ». Cela fait pourtant des années que le Comité national des entreprises d'insertion vous demande de le faire. Elle concerne en effet des populations en difficulté et pourrait servir de passerelle vers un retour à l'emploi pérenne. Le Comité dit que l'AP n'a pas changé depuis d...
...véritable catastrophe, sur laquelle Monique Iborra reviendra plus longuement, et qui coûte extrêmement cher : ces contrats d'autonomie ont déjà coûté plus de 30 millions, pour moins de 1 000 emplois ou formations, soit 30 000 euros pièce. Cela fait tout de même cher l'emploi trouvé ! À ce sujet, je me permettrai une comparaison. Tout à l'heure, je demandais que l'aide au poste pour les emplois d'insertion soit revalorisée. Son montant est de 9 681 euros, je le rappelle, à rapporter aux 30 000 euros que je viens d'évoquer. Faites les comptes ! Il aurait peut-être été mieux de valoriser ce qui existait déjà plutôt que de lancer un plan de communication en proclamant qu'on allait mettre fin à la « glandouille » dans les quartiers défavorisés. Je ne m'attarderai pas sur l'AFPA, car Jean-Patrick Gill...
...11 millions d'euros en 2009, ce qui, pour nous, est incompréhensible. Il en va de même pour la dotation destinée aux engagements de développement de l'emploi et des compétences, qui passe quant à elle de 30,8 millions en 2009 à 11,8 millions d'euros en 2010, ce qui ne nous paraît pas du tout logique compte tenu de la situation de crise que nous vivons. Au titre de l'action 2 « Amélioration de l'insertion dans l'emploi par l'adaptation des qualifications et la reconnaissance des compétences », nous regrettons également une baisse des crédits de 2,1 %, alors que les dispositifs visés correspondent justement à des mesures qui pourraient être structurelles. Je pense en particulier à la baisse de 10,3 % des exonérations de charges pour les contrats d'apprentissage et à la diminution que connaissent l...
Le FSE que touche un atelier permanent de recherche d'emploi en Lorraine à hauteur de 150 000 euros sur trois sites non seulement n'est plus garanti pour l'avenir, mais il est purement et simplement supprimé. Que proposez-vous pour le remplacer ? Sans lui, ces chantiers d'insertion, ces ateliers permanents de recherche d'emploi vont s'arrêter purement et simplement. Et derrière, il y a des associations de quartier qui, par exemple, assurent la remise en état de vêtements pour des populations défavorisées ou le lavage d'équipements sportifs. Or, dans ces associations, il y a aujourd'hui des suppressions d'emplois, des licenciements. Les bénévoles n'en peuvent plus et ils ont...
Il me semble que vous commettez une grave erreur. Si l'on souhaite faire du RSA un véritable outil de rapprochement de l'économique et du social, si l'on veut que chacun puisse se dire qu'il peut retravailler même s'il bénéficie d'un dispositif social, et retrouver ainsi sa dignité, il faut que l'on impose aux chefs d'entreprise de s'impliquer dans les politiques territoriales d'insertion. Certes, ils en auront la faculté, mais ils peuvent refuser ou traîner les pieds. Il est de notre responsabilité de parlementaires de les y obliger par la loi.
...pplémentaires ont été réintroduits dans l'urgence, en pleine période électorale. Les élus, qu'ils soient de droite ou de gauche, étaient débordés. Alors d'aucuns prétendent que les emplois aidés ne servent à rien. En général, c'est vrai, on les trouve dans les centres sociaux, les associations culturelles, sportives, ou destinées aux services à la personne, ou encore dans tous ce qui relève de l'insertion sociale, de l'aide à la famille. Autant de billevesées, aux yeux de certains. Pour illustrer mon propos, je vais donc prendre quelques exemples très concrets dans l'aide à la personne, dans l'humanitaire. Certes, l'idéal serait que, s'agissant de l'hébergement des personnes âgées, on ne trouve que des CDI. Mais tel n'est pas le cas, malheureusement, car les établissements concernés ne peuvent pa...