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Interventions sur "carrière" de Michel Liebgott


3 interventions trouvées.

Nous vivons un étrange moment depuis quelques jours. Ce texte constitue en effet un véritable recul social puisque ce sont les plus défavorisés de nos concitoyens qui vont se trouver pénalisés en partant pour ceux qui n'auront pas eu des carrières longues, ceux qui n'auront pas pu occuper un emploi permanent bien rémunéré et qui partiront à soixante-sept ans. D'autres devront partir à soixante-deux ans, et c'est un paradoxe extraordinaire que de laisser croire que ce texte, qui constitue un recul social, contient une avancée sociale extraordinaire qui serait la mise en oeuvre d'une pénibilité à la française. En réalité, cette pénibilité ...

... comme l'a dit hier notre collègue Alain Vidalies. Or, il est très important de s'inscrire dans le temps. J'ai dénoncé pour ma part l'utilisation qui a été faite du Fonds de réserve pour les retraites. Tout cela ne règle en rien la situation à long terme. Les jeunes ont de vraies raisons de s'inquiéter, car la réforme n'assure qu'un financement à très court terme, alors même qu'ils vont avoir des carrières discontinues. Il faut donc au moins aller jusqu'en 2025. Dois-je rappeler que les études du COR parlaient de 2050 ? Fixer le retour à l'équilibre à 2018 ne permet pas d'assurer une réforme de fond.

...e qui n'est d'ailleurs pas toujours possible compte tenu des effectifs de Pôle emploi. Ce que vous exigez des demandeurs d'emploi, nous l'exigeons pour les salariés en activité. Rien ne dit que tous les salariés de France iront chercher l'information les concernant, car ils ne disposeront pas de la même information générale. Il existe, en effet, une grande différence entre celui qui a un plan de carrière et celui qui va de petit boulot en petit boulot. Il est absolument indispensable de ne pas laisser dans la nature les salariés les plus fragiles, en leur permettant d'accéder à un entretien obligatoire tous les cinq ans. Il s'agit d'un amendement de bon sens, car, comme l'a dit le ministre, nous ne savons pas ce que l'avenir nous réserve, si la crise va s'aggraver ou se résorber.