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... gain ou le nombre d'emplois sauvegardés suite aux exonérations précédentes entre 300 000 et 1,5 million, preuve qu'il n'en sait précisément rien lui-même. Je gage, de plus, que cela a largement résulté d'un effet d'aubaine. Enfin, quand bien même 100 000 emplois seraient créés, je vous rappelle que notre pays compte 4 millions de chômeurs Je ne crois que très moyennement à l'amélioration de la compétitivité par rapport à nos concurrents européens grâce à la baisse des charges. Les Allemands disposent en effet d'un modèle économique différent puisqu'ils ont développé depuis longtemps un tissu de PME et des produits phares dans des secteurs comme l'électroménager, les machines-outils et l'automobile. Ils exportent à tout va dans le monde, et je ne suis pas sûr que nous puissions en faire autant demain...
Certes, comme vous l'avez dit, monsieur le rapporteur pour avis, la compétitivité ne relève pas que des coûts : elle dépend également de la recherche, de l'innovation et de bien d'autres facteurs dont la mobilisation requiert du temps. En revanche, nous sommes certains que le pouvoir d'achat des consommateurs sera amputé, même si le Président de la République s'est quelque peu embrouillé en prétendant à la fois que les prix n'augmenteraient pas et qu'il fallait se dépêcher de...
La faiblesse actuelle de notre industrie ne s'explique pas par un coût du travail supérieur à celui de nos concurrents. Il n'est que de voir les succès de l'Allemagne où ce coût est à peu près identique. L'intitulé même de cette mission d'information qui lie par un raccourci compétitivité et protection sociale, peut introduire un biais, laissant penser que si, au nom de la compétitivité, on abaissait le coût du travail, cela se ferait nécessairement au détriment soit du salaire, soit de la protection sociale. Il faut dépasser cette alternative. Les exonérations de charges sur les salaires de 1 à 1,6 fois le salaire minimum représentent aujourd'hui quelque 30 milliards d'euros. Et ...
Ce rapport, d'une grande objectivité, est tout à fait éclairant. Nous apprenons ainsi que les prélèvements français, réputés les plus élevés d'Europe, ne le sont pas tant que cela puisque l'on fait entrer des éléments différents dans la comparaison. Il apparaît qu'ils n'entravent pas forcément la compétitivité des entreprises. En tout cas, ils n'expliquent pas la faiblesse du tissu industriel de PME en France par rapport à l'Allemagne. On sait aujourd'hui que ce ne sont pas les prélèvements obligatoires qui altèrent notre modèle industriel. De même, il n'est pas du tout sûr que les allégements de cotisations sur les bas salaires soient d'une grande efficacité. Concernant les emplois qu'ils auraient pe...