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Sur le plan statistique, vous avez parlé d'un creux démographique en 2020 et 2030 alors que l'on vit un papy boom. Comment dans ces conditions pouvez-vous estimer qu'il y aura alors moins de personnes âgées ? Pourriez-vous, par ailleurs, nous faire part de vos idées sur l'évolution de la société encore que cela relève plus de notre responsabilité , car toute la question est de savoir si la population vieillira un peu plus en EHPAD qu'à domicile ou inversement ? Si c'est en EHPAD, il faut alors former suffisamment de personnels et savoir si l'État suivra. Si c'est à domicile, cela résout en par...
...r le maintien à domicile. On peut faire le choix de rester chez soi, mais aussi espérer aller ailleurs, à condition d'obtenir une place en maison de retraite et d'en avoir les moyens. La solution du « chez soi » est donc plutôt une contrainte qu'un véritable choix. Si le CSTB peut apporter beaucoup, les techniques permettant de rester seul à domicile ne doivent pas finir par isoler les personnes âgées. Certaines technologies de pointe, comme le « gilet intelligent », mis au point à Grenoble, qui permet en particulier une surveillance cardiaque à distance, en disent long sur la manière dont pourraient vivre les personnes âgées à l'avenir Enfin, lorsque des personnes âgées désirent remplacer leur baignoire par une douche, il arrive que leur bailleur refuse de lancer les travaux avant d'avoir ...
Votre optimisme est bienvenu : nous sommes rassurés d'entendre que le coût de la dépendance ne sera pas aussi élevé que certains le disent et que le nombre de personnes concernées restera relativement faible. En revanche, la situation des personnes âgées et des aides familiaux est loin d'être satisfaisante : une amélioration qualitative est possible si elle n'est pas trop onéreuse. Derrière la dépendance se profile, dites-vous, un problème pathologique et non le vieillissement lui-même. Le financement relèverait ainsi de la protection sociale, au même titre que la santé, d'autant que les enjeux financiers ne sont pas démesurés. Dans ces conditi...
...e société auquel nous serions coupables de ne pas nous préparer puisque nous en connaissons les éléments. On peut donc l'anticiper. Nous savons que le nombre des plus de 75 ans va s'accroître de 40 % dans les prochaines années. Nous compterons 260 000 centenaires en 2050. Or, notre situation pour faire face à cette évolution n'est pas très bonne. La ville est difficile à vivre pour les personnes âgées. Même si quelques commodités ont été mises en place, leurs déplacements demeurent problématiques. Quant au secteur du logement locatif, peu de mobilité existe. Des personnes ayant vécu dans de grands appartements ne veulent pas en bouger en dépit du départ de leurs enfants. De leur côté, les aidants familiaux exercent des métiers ingrats, peu payés et mal reconnus. Et les places disponibles dans...