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J'ai noté votre prudence, quand nous vous avons expliqué qu'une conception étatisée de la culture est à contre-courant de l'évolution du monde, qu'il ne faut pas créer de police des internautes, que le web est un espace sans frontières et qu'étouffer la culture est un combat d'arrière-garde. Mais cette fois, c'est le baiser qui tue ! Si une oeuvre n'est pas disponible légalement, on ne peut sanctionner son téléchargement. Nous ne vous suivrons pas sur ce terrain. Tout à l'heure, vous nous avez jugés « un peu illuminés ». Nous préférerions, pour citer Apollinaire, que vous rallumiez le...
...la culture pensera à eux dans HADOPI 3 on ignore évidemment quand. Ils seront, une fois de plus, laissés pour compte. En outre, comme Mme Filippetti l'a remarqué, le texte instaurera une inégalité entre les citoyens, selon qu'ils habitent ou non en zone dégroupée. De fait, le projet est de plus en plus rafistolé au fur et à mesure qu'il avance, les artistes sont de plus en plus oubliés et les internautes de plus en plus pénalisés. Monsieur le ministre, résistez à l'entêtement ! Mettez votre vigueur au service des artistes. Ne vous obstinez pas à faire adopter un projet qui n'a aucun sens.
Elle est absurde parce que les vrais artistes n'ont rien à perdre à faire connaître leurs oeuvres et à attirer ainsi de nouveaux spectateurs. Elle est indéfendable puisque les internautes privés de leur abonnement devront tout de même continuer à le payer. Elle est indéfendable parce que les artistes ne sont absolument pas protégés par un dispositif qui n'apporte pas un euro supplémentaire à la création. Mais la droite a refusé catégoriquement toutes les propositions présentées par nos collègues sur la contribution créative. Madame la ministre, j'ai le sentiment que l'on ne tie...