Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions sur "CSA" de Michel Françaix


10 interventions trouvées.

...grammes composés à 80 % de « sous-films » américains et des publicités ! Si on doit aboutir à cela, je ne souhaite qu'une chose : c'est que les télévisions locales ne se développent pas. Il faut que le ministère affirme fortement qu'il n'est pas question de syndication, et que le nombre d'heures de programmes locaux sera plus important que celui des heures de programmes nationaux. Il faut que le CSA qui, jusqu'à présent, a eu assez de courage pour dire qu'il ne fallait pas n'importe quoi, l'affirme avec encore plus de force. Si cela est acquis, si nous arrivons à baisser les coûts de diffusion, à aider un peu mieux ceux qui ont envie de faire de la création, il y aura en France des télévisions locales comme dans tous les autres pays européens.

...envie d'obéir au Président de la République, quand il nous dit que les collectivités territoriales sont beaucoup trop dépensières et qui, bientôt, nous indiquera que ce n'est plus une compétence des collectivités. Je suis par conséquent affolé à l'idée qu'il puisse y avoir des financements croisés, si l'on suit les propos du Président de la République. La responsabilité revient donc avant tout au CSA, en première ligne. Il s'agit de mettre le bon curseur, il s'agit d'éviter les disparités territoriales, et il ne peut pas en être autrement : la TNT ne peut être une régression ! Or, si elle constitue un véritable progrès sur le plan qualitatif, c'est une régression quantitative, de l'ordre de moins 4 % par département en moyenne entre l'analogique, à l'heure actuelle, et la TNT. Mieux vaut avoi...

...envie d'obéir au Président de la République, quand il nous dit que les collectivités territoriales sont beaucoup trop dépensières et qui, bientôt, nous indiquera que ce n'est plus une compétence des collectivités. Je suis par conséquent affolé à l'idée qu'il puisse y avoir des financements croisés, si l'on suit les propos du Président de la République. La responsabilité revient donc avant tout au CSA, en première ligne. Il s'agit de mettre le bon curseur, il s'agit d'éviter les disparités territoriales, et il ne peut pas en être autrement : la TNT ne peut être une régression ! Or, si elle constitue un véritable progrès sur le plan qualitatif, c'est une régression quantitative, de l'ordre de moins 4 % par département en moyenne entre l'analogique, à l'heure actuelle, et la TNT. Mieux vaut avoi...

... politiquement correct du Président de la République. Voilà ce que vous allez voter ! En outre, une petite chose est précisée : la nécessité de l'indépendance et du pluralisme n'est qu'une coquetterie de quelques élus de gauche égarés parce que ceux-ci sont pour les formes d'expression et de création. Il faut arriver à une situation de monopole. J'ai entendu beaucoup de choses telles que : « Le CSA va intervenir ». Vous savez très bien que le CSA n'intervient sur rien, qu'il faut le réformer et que le Président de la République l'a définitivement émasculé ! Il faut dire que c'était assez facile, quand on connaît le président du CSA !

...é du président de France Télévisions à mener sa propre politique, à ouvrir des perspectives, à penser un avenir positif pour le service public. Là encore, on viendra lui expliquer que s'il veut un peu de financement, il vaudrait mieux que telle émission diffusée à tel moment traite de tel sujet, ou que les producteurs mettent l'accent sur tel ou tel point. C'est inimaginable, au point que même le CSA, dans un petit tremblement, a osé suggérer que la révocation soit réservée aux seuls cas de manquements graves ! Mais, dans l'esprit du Président de la République, qu'est-ce qu'est un manquement grave ? Est-ce un maquillage qui ne dure pas le temps nécessaire ? Est-ce lorsqu'un technicien du service public oublie de serrer la main au Président de la République ? Est-ce lorsqu'un gréviste brandit...

...imanche ! NI celui d'Alain Genestar de Paris Match pour une couverture qui n'a pas plu Inutile de chercher à nier ou de prétendre que tout cela est le fruit de notre seule imagination. Telle est bel et bien la vérité ! Or, c'est ce mode de fonctionnement que le Président de la République veut mettre en place dans le service public. Nous nous efforçons de minimiser les dégâts en prévoyant que le CSA puisse contrôler le dispositif. Mais ce n'est évidemment pas ce que nous aurions souhaité, car cette instance de régulation n'est pas celle qui correspond à notre idéal. Je ne défends donc pas cet amendement avec enthousiasme. Il ne s'agit que d'éviter le pire.

Le pouvoir de révocation des présidents des sociétés de l'audiovisuel public ne peut être exercé que par le Conseil supérieur de l'audiovisuel. Les garanties d'indépendance qu'offre le CSA, dont nous n'approuvons ni le mode de nomination, ni les attributions ni le fonctionnement, sont certes minimes, mais il a au moins le mérite d'être cette instance de régulation que nous nous sommes efforcés de mettre en place depuis 1981, afin de couper définitivement le cordon ombilical entre le pouvoir exécutif et l'audiovisuel public et de protéger celui-ci des pressions politiques. Reste à ...

... au profit d'un petit nombre de groupes industriels et financiers, dont la plupart dépendent des commandes de l'État, comme vous l'avez dit, ma chère collègue. Bien sûr, il faudrait inciter tous les organes de presse à définir les relations entre actionnaires et rédactions, afin de mieux garantir la liberté éditoriale. Bien sûr, il est indispensable de revoir le mode de désignation des membres du CSA, afin d'y associer les groupes parlementaires pour garantir davantage le pluralisme des membres composant l'organe de régulation. Qui peut dire le contraire ? Mais contentons-nous aujourd'hui de tenter de redéfinir la règle des trois tiers. Je voudrais auparavant, en réponse à l'intervention de notre collègue Franck Riester, situer la proposition du groupe socialiste dans son contexte : celui d...

Je ne lui en veux pas : il a tous les droits. Mais il est à ce moment-là tout à fait légitime que son temps de parole soit décompté d'une façon régulière. On m'oppose voyez la diversion les discours qu'il prononce quand il rend hommage à un mort ou quand il représente l'intérêt supérieur de la nation dans des occasions tout à fait capitales. Mais le CSA est là pour distinguer ce qui relève du domaine de la représentation et ce qui n'en relève absolument pas et dès que cette instance de régulation aura été rénovée, elle pourra tout à fait remplir cette mission. Il n'est pas question de réduire la parole du Président ; il s'agit simplement de reconnaître que les interventions du Président de la République ont changé de nature. Je ne lui conteste ...