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...ttributions de l'Anses ou relève-t-elle d'une autre institution ? Pour l'essentiel, c'est là que les choses se passent, mais c'est aussi là que l'on fait le moins d'efforts. Certains diront que le sujet de la médecine du travail a été traité à l'occasion de la réforme des retraites, mais le résultat, c'est qu'elle est soumise encore davantage aux employeurs. Quant à la situation de la prévention sanitaire en milieu scolaire, elle est catastrophique et pas seulement dans ma région. On fusionne des agences, on réduit leur personnel et leurs moyens. Au final, on ne sait plus qui traite des questions de prévention.
... leur exposé clair, précis et objectif. Les crédits du projet de budget de la mission « Santé » augmentent d'environ 1 %, ce qui est une augmentation bien timide au regard de l'allongement de l'espérance de vie et des progrès des sciences et des techniques médicales, sans parler du risque de pandémie grippale. Cette augmentation cache mal, madame la ministre, les contradictions de la politique sanitaire. J'en donnerai quelques exemples. Je commencerai par la prévention, source, non seulement de santé, mais d'économies. On en parle, mais on ne fait même pas l'effort de faire le diagnostic de la médecine scolaire, alors que la prévention commence là. Or, sa situation est catastrophique. Parlons ensuite de la médecine du travail, qui compte de moins en moins de médecins. Vous avez vu dans quel ét...
...lles-ci étaient démocratiques, ou elles avaient au moins une représentation syndicale. Alors que l'ARS, c'est le préfet de police de la santé dans la région ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) C'est l'étatisation totale ! (Vives exclamations et rires sur les bancs du groupe UMP.) C'est pire que dans l'ex-Union soviétique ! Moi, je suis contre l'étatisation : je suis pour la démocratie, sanitaire en particulier. Or le directeur général de l'ARS sera désigné en conseil des ministres ! S'il n'est pas préfet de police, je ne sais pas ce qu'il est. Et puis, pour tous les organismes, c'est la disparition du conseil d'administration, remplacé par un conseil de surveillance, une chambre d'enregistrement et non un centre de démocratie sanitaire ; c'est la disparition du conseil exécutif, remplac...
à la place de la démocratie sanitaire ! (Exclamations et rires sur les bancs du groupe UMP.) Voilà un système voué à l'échec ! Vous mettez hors jeu les syndicats, les organisations de médecins, etc Ce n'est pas la dictature, mais on va bien vers l'étatisation. (Rires et applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) (La question préalable, mise aux voix, n'est pas adoptée.)
...rni en 2009 pour acquérir des produits de santé afin de lutter contre une pandémie ; la progression de 77 millions d'euros des crédits pour l'aide médicale d'État ; le renforcement de l'agence de pilotage du système d'information hospitalier et du centre national de gestion des corps dirigeants administratifs, de manière à améliorer la gestion des hôpitaux ; ainsi que la consolidation des agences sanitaires, dont les crédits augmentent de 3 % en 2009. La mission « Santé » regroupe désormais l'ensemble des interventions du ministère chargé de la santé. La fusion des programmes « Santé publique et prévention » et « Veille et sécurité sanitaire » au sein d'un nouveau programme « Prévention et sécurité sanitaire » est présentée comme une volonté de rationaliser les moyens. Par ailleurs, suite à la RGP...