4 interventions trouvées.
...ources de l'Agence dépendent désormais des dotations budgétaires ? Hors la taxe sur les poids lourds, à partir de 2013, quels produits lui seront effectivement affectés ? Force est d'admettre par conséquent que le financement du SNIT dans la durée est extrêmement incertain. La liste des projets de développement figurant au schéma doit, lit-on, « être regardée comme le vivier des grands projets d'infrastructures souhaitables ». Nous avions effectivement demandé une liste de ce type, mais l'avoir dressée ne suffit pas à définir une stratégie. Nous sommes loin d'un document visant à impulser et à dessiner des perspectives, car les analyses prospectives manquent. Faut-il ou non développer systématiquement les lignes à très grande vitesse ? N'est-il pas préférable d'envisager un maillage du réseau avec des ...
...s relatives à la sécurité des rames Siemens ne semblent pas avoir été retenues. S'agissant du SNIT, certains ont souligné l'absence de perspectives de financement. Je crains que la taxe poids lourds ne suffise pas au financement de l'AFITF. La France est aujourd'hui l'un des pays où le taux d'épargne est le plus élevé : n'y a-t-il pas moyen d'orienter cette épargne vers la réalisation de grandes infrastructures de transport ? Le grand port maritime de La Rochelle est inscrit sur la carte, c'est l'action G. Mais la nomenclature s'arrête à la lettre F Pourriez-vous nous éclairer sur ce point ?
a rappelé, s'agissant de RFF, que chacun se souvenait de l'audit sur les infrastructures mené par l'institut polytechnique de Lausanne qui chiffrait à 500 millions par an le montant des investissements. Ce montant n'a jamais été atteint. Il avait été annoncé 110 millions en 2006, 230 millions en 2007. La réalité fut toute autre : 70 millions en 2006 et 85 millions en 2007. Parallèlement, le réseau s'est dégradé. Une meilleure organisation des sillons sera-t-elle la réponse ? Au-del...
... sert désormais l'AFITF. Son président annonce quasiment qu'elle sera bientôt en cessation de paiement. Dans le contexte de la révision générale des politiques publiques, on peut se faire du souci pour son avenir. M. de Robien avait dit, lorsque les sociétés d'autoroutes ont été vendues, qu'on ne vend qu'une fois et qu'on pleure toute sa vie. Le temps des pleurs est venu. Au-delà, l'avenir des infrastructures de transport est source de préoccupation. On dit que l'ouverture à la concurrence est la réponse à toutes les difficultés rencontrées par le fret ferroviaire. Mais, depuis 2003, l'ouverture, certes partielle, n'a pas entraîné une augmentation du trafic. Un point devrait d'ailleurs être fait sur ce que l'ouverture à la concurrence a apporté. Si la SNCF a désormais des concurrents, on n'a en aucun...