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De nombreux parlementaires se retrouvent autour de l'idée défendue par cet amendement, et cela ne nous étonne pas. Tant autour des villes que de nos hameaux, la terre, facteur de production, a été trop souvent oubliée au détriment de l'extension d'une urbanisation souvent mal régulée. La disparition de nos terres agricoles a des conséquences sur notre indépendance alimentaire. Alors que, sur notre territoire, nous déplorons actuellement le recul de la production de grands produits agricoles, y compris céréaliers, nous ne pouvons pas ne pas réagir. La région Île-de-France et d'autres régions se sont dotées d'établissements publics fonciers régionaux tandis que des établissements publics fonciers départementaux éta...
... collectivités locales. En effet, au nom de l'intérêt général, celle-ci est déjà très encadrée. Que ce soit, par exemple, pour les zones humides, les zones Natura 2000 ou les zones forestières protégées, l'intervention de l'État n'est pas rare. Il est donc normal que le Parlement puisse intervenir pour créer une nouvelle norme. Pour la première fois notre pays est confronté à un manque d'espaces agricoles de bonne qualité pour répondre à une crise structurelle alimentaire, européenne et mondiale. Certains d'entre nous, élus locaux, ont déjà tenté de négocier pour protéger les meilleures terres agricoles. Nous avons discuté de schémas d'aménagements volontaires qui impliqueraient une hiérarchie entre les terres, mais nous nous sommes heurtés à diverses difficultés locales et nous pensons qu'il est...