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Faute de cotisation, ce stage ne leur ouvre de droits ni au chômage ni à la retraite. Voilà la réalité. Soumettre le stage aux cotisations n'a pas pour but de créer un contrat de travail mais d'ouvrir des droits au stagiaire. Le stage n'est pas seulement une formation : le jeune travaille aussi, sinon il ne serait pas rémunéré. C'est un outil mixte, c'est vrai. L'on pourrait dire qu'il s'agit d'un moment de professionnalisati...
Monsieur le ministre, vous avez dit tout à l'heure que le sujet était compliqué, au motif qu'il faut à la fois éviter les abus et permettre les stages. C'est indéniable. Aujourd'hui, nous sommes dans une situation où, au-delà de deux mois de stage, il y a une rémunération qui atteint, si j'ai bonne mémoire, 303 euros. Mais il y a un petit problème : dès que ce montant est dépassé, cela ouvre l'obligation d'une déclaration spécifique, avec les droits que cela suppose. Ainsi puisque c'est aussi le cas dans cette assemblée , quand des députés ...
Ce type d'abus persiste également dans le journalisme sur internet. On peut d'ailleurs dire que, un peu partout, il y a encore beaucoup d'abus. Le fait d'ouvrir la possibilité de cotiser pour la retraite les limiterait. Cela paraîtrait d'autant plus juste que, dans beaucoup de cursus, figure une obligation de stage de trois, voire six mois. Cela veut dire six mois sans droits à la retraite ! Forcément, ces jeunes et il peut d'ailleurs s'agir de personnes un peu moins jeunes ont d'autant plus de difficultés à obtenir tous les trimestres nécessaires pour pouvoir partir en retraite avant d'atteindre le plafond de soixante-sept ans. Voilà pourquoi nous insistons pour que l'on passe d'une gratification à un...