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Le pourtour sud de la Méditerranée est le théâtre de révoltes qui, même si elles ne sont pas dues au conflit israélo-palestinien, même si elles restent inachevées, bouleversent profondément les repères géostratégiques. Ainsi, l'Égypte peut être tentée de lever le blocus de Gaza, ce qui ne sera pas sans conséquences, puisqu'un tel geste devrait renforcer la position du Hamas. De même, les relations entre l'Iran et les États-Unis pourraient en être modifiées. Quel regard Israël porte-t-il sur ces événements en gestation ?
Je vous prie d'excuser l'absence du président Poniatowski, qui est en déplacement officiel au Mexique pour assister aux cérémonies du bicentenaire de l'indépendance. Nous avons le plaisir de recevoir M. le ministre des affaires étrangères, avec qui nous aborderons successivement trois thèmes : la reprise des pourparlers directs entre Israéliens et Palestiniens ; la situation en Afghanistan, où, dans quelques jours, doivent se dérouler des élections législatives, et où notre présence fait l'objet d'interrogations ; la situation en Iran, enfin, où le sort épouvantable de Mme Sakineh Mohammadi Ashtiani ne doit nous faire perdre de vue ni le durcissement du régime ni le dossier du nucléaire. Un temps sera ensuite réservé pour les collègues qui souhaitera...
L'État d'Israël dispose d'une armée très forte et bien formée, sans même qu'on ait besoin d'évoquer son arsenal nucléaire. De son côté l'État palestinien connaît, à l'instar du monde arabe qui l'environne, un essor démographique plus important que celui d'Israël. C'est un paramètre qui doit rendre la reprise des négociations incontournable. Monsieur l'ambassadeur, qu'attendez-vous de l'Égypte, dont l'attitude est quelquefois ambiguë ?