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Cet amendement vise à concrétiser l'importance accordée par le Gouvernement et l'État à la lutte contre l'obésité au travers de la création d'un Haut comité de lutte contre l'obésité auprès du ministre de la santé, haut comité qui devra rassembler tous les acteurs concernés, qu'il s'agisse d'acteurs publics ou d'acteurs privés nous aurons l'occasion d'y revenir dans le cadre de ce débat , notamment les industriels de l'alimentation et de la distribution. La question de l'obésité représente un enjeu majeu...
...ablissements avouent d'ailleurs ne pas connaître cette circulaire. La plupart ne font pas appel à l'aide d'un nutritionniste, même ponctuellement, au cours de l'année. L'ensemble des professionnels de la restauration scolaire considèrent que c'est la nature non contraignante de cette circulaire qui explique l'échec de sa mise en oeuvre. Alors que l'on observe une croissance de 5,7 % par an de l'obésité infantile, il nous semble nécessaire que le Gouvernement s'engage fortement, et de manière plus contraignante, pour la formation et l'accompagnement des responsables de cantines scolaires.
Cet amendement est le premier d'une série ; nous le considérons comme assez important, même si les suivants le sont davantage. Il s'agit de porter de 1,5 % à 5 % le taux de la taxe sur les messages publicitaires concernant les aliments manufacturés et les boissons sucrées, c'est-à-dire les produits susceptibles de favoriser l'obésité, afin de dégager des financements pour des actions de prévention. Cette taxe existe depuis 2007 et son rendement est très faible : 100 000 euros en 2007, 30 000 euros pour les quatre premiers mois de 2008, selon les chiffres du ministère de l'économie dont nous avons pu disposer. Par ailleurs, les annonceurs ont la possibilité de s'exonérer du paiement de cette taxe en insérant des bandeaux con...