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... des solidarités actives contre la pauvreté : ne pouvons-nous pas envisager de porter cette indemnisation au moins à 750 euros par mois, c'est-à-dire à 50 % du revenu médian ? Il s'agit, d'autre part, d'éviter que les volontaires soient utilisés comme un sous-salariat, à la manière de stagiaires, sans réelle formation ou statut, sous-payés, pour remplir les missions de salariés. Pour un secteur associatif soumis à une énorme pression financière pression à laquelle le Gouvernement n'est pas étranger, puisqu'il a fait adopter encore cette année, à périmètre constant, une baisse de 10 % des budgets dédiés au programme « Jeunesse et vie associative » , la tentation pourrait être grande de faire basculer une partie des deux millions de salariés qu'il emploie vers des contrats de service civique. C'e...
...le aujourd'hui. Concernant le financement, vous annoncez une enveloppe de 40 millions d'euros, mais ce sont 500 millions qui seront nécessaires dans les cinq ans qui viennent. Et aujourd'hui, aucune garantie n'est donnée sur l'origine de ce financement. Peu de garanties non plus pour que le service volontaire n'entre pas en concurrence avec les quelque deux millions d'emplois salariés du secteur associatif, avec le risque de constituer un sous-salariat, notamment en ces temps de crise et de chômage massif touchant particulièrement les jeunes. Sur le fond, nous aurions souhaité que s'engage une vraie réflexion sur un service civique obligatoire pour tous les jeunes et non optionnel pour certains. Bref, un vrai projet pour la jeunesse de notre pays.