4 interventions trouvées.
...e soutien au secteur bancaire ainsi, sans doute, que la situation particulière de Natixis, banque de gros constituée à parité de participation par les caisses d'épargne et les banques populaires, ont fait émerger des enjeux complémentaires, situation particulière à maints égards sur fond de crise historique, qui a contribué à révéler un besoin urgent de réorganisation financière et de gouvernance nouvelle. Vous avez eu raison, madame la ministre, de mettre au clair la situation de Natixis. Pour y revenir, je me référerai également aux éléments que nous a livrés François Pérol lors de son audition devant la commission des finances. Créée tardivement, en 2006, Natixis a été conçue comme une structure libre puisqu'elle est cotée, à la différence des autres banques de financement que sont Calyon ou...
...es modalités de leur octroi. Au-delà de Natixis, mes chers collègues, reconnaissons surtout que le rachat de la participation de la Caisse des dépôts par les caisses d'épargne a tout simplement détruit 7 milliards de fonds propres, ce qui a fragilisé durablement le groupe. Le renforcement de sa structure financière par l'intervention de l'État, avec un total de 9 milliards d'euros, permettra au nouvel ensemble de disposer de fonds propres Tier One de 38 milliards d'euros, soit un ratio de 9, 2 % après participation de l'État, ce qui est très compétitif par rapport à Paribas, à 8,4 % après souscription de 2,5 milliards d'actions de référence par l'État, à la Société générale, qui se situe à 8,8 %, ou encore au Crédit agricole, à 8,5 %. L'organe central des caisses d'épargne et des banques popu...
établissements exposés au moment même où nous parlons à une nouvelle tempête médiatique. Ce texte permettra de construire une solution pérenne et concrète pour une entreprise secouée par la tourmente de la crise et peut-être, qui sait, un modèle économique innovant. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
...s nous avez dit que la loi était brève. Il est vrai que, ces derniers mois, nous avons pu observer combien, sur vos bancs, on aimait prendre son temps, et combien la lenteur et l'itération sont devenues pour vous une véritable philosophie de travail. Mais, pour ce qui nous occupe aujourd'hui, le temps presse. Mme la ministre nous a indiqué tout à l'heure à quel point il était urgent, avant que de nouvelles prises de marque semestrielles n'amènent à des considérations différentes, d'engager ce groupe vers un avenir plus rassurant. Vous nous avez parlé, monsieur Baert, d'un « chèque en blanc », qui consisterait, en fixant un cadre trop flou, à laisser planer un risque sur ce groupe.