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Interventions sur "royaume-uni" de Marc Joulaud


6 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, la signature du traité, que nous évoquons ce soir, relatif au partage d'installations radiographiques et hydrodynamiques, qui engage la France et le Royaume-Uni pour cinquante ans, illustre la solidité des liens tissés depuis longtemps entre nos deux pays en matière de défense. Si de nombreux accords en matière de défense ont été signés à l'occasion du sommet franco-britannique de novembre dernier pour permettre notamment la mise en place d'une force expéditionnaire commune interarmées ou la création d'une force aéronavale d'attaque intégrée, la signatu...

...embre dernier s'est traduit par la signature de plusieurs accords en matière de défense, parmi lesquels un traité relatif au partage d'installations radiographiques et hydrodynamiques ou, en d'autres termes, au partage de la construction et de l'entretien d'installations de simulation d'explosions nucléaires. Ce traité, qui porte sur un domaine particulièrement sensible, a déjà été ratifié par le Royaume-Uni et démontre la solidité du partenariat franco-britannique. Vous le savez, il s'agit d'un partenariat ancien. Nos pays se sont trouvés du même côté au cours des deux conflits mondiaux ; aujourd'hui encore, nos soldats sont engagés sur les mêmes théâtres d'opérations, notamment en Afghanistan. Nos scientifiques comme nos industriels ont l'habitude de travailler ensemble : souvenons-nous de l'avio...

Il ne s'agit nullement de travailler sur les ogives. Après l'arrêt des essais nucléaires, la France et le Royaume-Uni se sont trouvés dans une situation comparable : les deux pays souhaitaient maintenir une dissuasion nucléaire en se dotant, selon des calendriers quasi identiques, de nouvelles installations visant à assurer la sécurité et le développement de leurs outils nucléaires. C'est ainsi que des discussions sont intervenues pour travailler en commun, non pas sur les têtes nucléaires, mais sur la phase en ...

...dant aux auditions. J'ai observé que tout s'était fait dans la transparence à l'égard de nos alliés européens qui n'ont formulé aucune réserve, ni aucune objection à ce traité. Ils ont même témoigné un intérêt pour cette démarche très novatrice, mais sans aller plus loin. Les États-Unis n'ont pas davantage cherché à freiner le projet, alors qu'on aurait pu penser qu'ils s'étonneraient de voir le Royaume-Uni s'engager dans cette coopération nouvelle et si importante. La nouvelle administration américaine est peut-être plus ouverte que la précédente.

L'ensemble des essais sera réalisé en France ; le site britannique servira à la construction, au suivi et au développement des outils radiographiques utilisés dans le cadre d'ÉPURE. Il n'existera pas de centre de simulations et d'essais au Royaume-Uni. Il y aura certes un site commun et des machines communes à Valduc, mais les halls d'assemblage, où chacun préparera ses maquettes d'armes, resteront strictement nationaux. Il en sera de même pour les dispositifs informatiques et scientifiques d'analyse des essais. Chaque pays conservera donc une pleine maîtrise sur les essais menés, sur leurs résultats, sur leur analyse, ainsi que sur les déche...

Le rapport retrace les grandes étapes des relations franco-britanniques en matière de défense. Comme je l'ai rappelé tout à l'heure, plusieurs accords ont été signés à la fin de l'année 2010 entre la France et le Royaume-Uni. Le traité que nous examinons aujourd'hui s'inscrit donc dans un cadre plus large visant à développer considérablement les coopérations entre les deux pays aux plans opérationnel et industriel. Les accords de novembre prévoient par exemple de mieux partager nos capacités aéronavales y compris par la présence de militaires britanniques sur le porte-avions Charles de Gaulle. Je note également que...