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... et celles-ci s'aggravent de jour en jour : pouvoir d'achat érodé, hausses intempestives des produits de première nécessité, dont témoigne une inflation évaluée ce mois-ci à 3,5 % par rapport au mois de mars dernier, hausse de l'énergie, revalorisation insuffisante des salaires, des pensions et des retraites, etc. À cela s'ajoute un point que mes collègues ont stigmatisé ce matin : la hausse des loyers et des charges consécutive notamment à un doublement en dix ans du coût de la construction. Car la crise du logement s'est aggravée au cours des dernières années. Elle ne touche plus uniquement les plus modestes, ni les grandes métropoles, comme je l'ai entendu tout à l'heure. Dans l'agglomération dont je suis vice-président, on enregistre 12 000 demandes de logements sociaux non satisfaites. Et...
Des mesures concrètes s'imposent pour soulager ceux qui peinent à faire face à des dépenses de plus en plus lourdes. Le logement est le premier poste de dépense des ménages, et donc la première raison de l'érosion de leur pouvoir d'achat. Dans ce contexte très difficile, les locataires doivent faire face à une augmentation sans précédent des loyers plus 28,8 % en six ans mais aussi à l'explosion des charges, qui ont augmenté de 44 % entre 1995 et 2005 40 % pour l'énergie et l'eau sur la même période. Il n'est pas rare désormais que la part du loyer atteigne 40 %, 50 %, voire dans certains cas 70 % des revenus d'un ménage ! Depuis 2002, votre majorité a refusé toute réévaluation substantielle des aides personnalisées au logement, n'a...