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Interventions sur "EADS" de Louis Giscard d'Estaing


5 interventions trouvées.

...le ministre est d'accord, le conseil n'a aucune légitimité pour aller contre, car la messe est dite. » S'agissant toujours du rôle dévolu au ministre des finances dans des décisions stratégiques prises par des entreprises dans lesquelles l'État est actionnaire aux côtés d'entreprises privées ou d'actionnaires individuels, l'État a-t-il selon vous réellement joué son rôle de contrôle dans le cas d'EADS ? Une attitude de sleeping partner n'est-elle pas contraire au rôle qu'il doit jouer selon vous ? J'ai conclu de vos propos que, dans le cas d'une participation stratégique, l'État se devait de ne pas vendre sa participation. Cela signifie-t-il également que, s'il avait des informations sur une évolution défavorable du cours, il se devait, dans le cadre de son droit de préemption, de ne pas ache...

Cela signifie-t-il que pour les représentants des actionnaires allemands, il n'est pas concevable que siège au conseil d'administration d'EADS un représentant de l'État français en tant que tel ?

...ne réunion avec la direction financière de Lagardère au sujet du prix. Vous considérez que c'est le début d'un mandat moral mais vous ne détenez pas encore de mandat écrit. À partir de ce moment, le dossier est examiné par les comités d'IXIS. A-t-on, à un moment de la procédure, posé la question d'éventuelles difficultés industrielles pour Airbus et de leurs conséquences sur l'évolution du groupe EADS ? Comme l'a relevé Michel Sapin, le principe de l'ORAPA est qu'il n'existe pas de clause de révision à la baisse. Le comité des risques a-t-il pris en compte cet aspect ?

Pourtant, lorsque le 5 avril le président de la commission de surveillance demande à traiter la question de l'achat éventuel des titres EADS, on lui répond que c'est prématuré. Or l'opération se fait le lendemain

Le compte rendu du conseil d'administration du 3 avril est explicite : « Lagardère va émettre des obligations remboursables en actions EADS [ ] qui seront toutes souscrites par la banque IXIS CIB, cette dernière ayant placé préalablement la plus grande partie des actions EADS sous-jacentes auprès d'investisseurs institutionnels français au moyen d'une vente à terme. »