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sans que vous interveniez. Constat accablant pour ceux qui s'affichaient comme les défenseurs du pouvoir d'achat. Motivé par une grande générosité d'âme ou, plus sûrement, par la proximité de la prochaine élection présidentielle, le chef de l'État a sorti de son chapeau la prime à 1 000 euros. La belle annonce, le joli de coup de « com » ! Les Français allaient applaudir ce nouveau tour. Leur problème de pouvoir d'achat allait enfin être réglé par la « prime magique ». Trop tard, mille fois trop tard ! Ils n'y croient plus ! Ils y croient d'autant moins que, depuis ce coup de pub, ils ont assisté, jour après jour, au désormais traditionnel cafouillage entre membres du G...
En moins de deux mois, plus des trois quarts des salariés sont passés à la trappe. Moins d'un salarié sur quatre pourra, peut-être, bénéficier de cette prime, soit 15 % de la population active.
La faute à pas de chance ? Non, la faute à un dispositif inique et injuste ! Cette prime est inique et injuste parce que, dans les entreprises de moins de cinquante salariés, elle sera versée uniquement si l'employeur le décide. On imagine déjà l'impact possible sur les négociations salariales de cette prime distribuée « au bon vouloir ». Elle est inique et injuste parce que, dans les grandes entreprises, elle sera obligatoire uniquement si leurs dividendes sont « en augmentation pa...
Au final, mais vous le saviez déjà, peu de salariés verront la couleur de cette fausse prime et peu obtiendront le versement de l'intégralité des 1 000 euros.
Vous défendez un texte indéfendable. Un tel absentéisme en est une preuve de plus. Ce dispositif va diviser les salariés, qui réclament avant toute chose de vraies augmentations de salaires sur leur feuille de paye. Enfin, puisque nous sommes dans le débat sur la sécurité sociale, cette prime sera également un sale coup porté au financement de celle-ci puisqu'elle sera exonérée de cotisations sociales pour les entreprises. Je résume : ni prime ni 1 000 euros pour la très grande majorité des salariés de ce pays. Tout ça pour ça ! Il ne s'agit ni plus ni moins vous l'avez d'ailleurs avoué d'entrée de jeu, monsieur le rapporteur que d'une nouvelle niche sociale, au bénéfice des entr...