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Nous savons tous qu'il existe des dérives dans la distribution et l'utilisation du crédit renouvelable. C'est pourquoi, dans son projet de loi, le Gouvernement entend l'encadrer et non le supprimer. Comme M. le secrétaire d'État et M. Loos, je suis favorable à ce que sa distribution soit bien précisée, ce qui conduit à se poser la question de la délivrance du crédit à la consommation et du crédit revolving sur le lieu de vente. Je n'y suis pas opposée, car elle est commode pour les consommateurs,
Il me semble abracadabrant de vouloir supprimer le crédit revolving. L'adoption de votre proposition de loi conduirait à un fléau non moins tragique que le surendettement : la destruction de milliers d'emplois dans les organismes de crédit et dans le secteur de la distribution. En revanche, le projet de loi sur le crédit à la consommation proposé par le Gouvernement me semble contenir les éléments indispensables, souhaités par tous, à la moralisation de la souscr...
En revanche, la commission n'est pas d'accord avec les dispositions visant à la suppression pure et simple du crédit revolving. Associée à la réforme du taux d'usure que vous proposez à l'article 17, cela reviendrait à exclure de l'accès au crédit les foyers les plus modestes. Cela, nous ne pouvons pas le cautionner.
...t de la souscription d'un crédit. Cette disposition, c'est vrai, avait disparu. Sachez que, en mon nom personnel, je déposerai un amendement dont je ne sais ce qu'il adviendra puisque la commission ne s'est pas réunie qui reprendra cette idée. Vous aurez donc au moins un député de la majorité et d'autres, j'en suis sûre favorable à ce dispositif. Nous souhaitons moraliser et encadrer le crédit revolving. Les attaques personnelles sur un prétendu support à ce crédit que vous avez lancées sont donc honteuses. Nous le moraliserons dans le cadre du projet de loi du Gouvernement. Enfin, monsieur Gaubert, les emplois des organismes de crédit ne sont pas tous localisés à l'étranger.
Beaucoup de ces emplois sont en région parisienne. La suppression du crédit revolving aurait donc pour conséquence une perte d'emplois aussi en France.