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Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, Michel Raison a commencé son propos en rappelant que l'agriculture passionne la France et les Français. C'est vrai, mais il existe aujourd'hui autant de perceptions de ce métier qu'il y a de sortes d'agriculteurs et d'agricultures. Force est de constater que le monde agricole a changé autour de nous et qu'une réadaptation législative est nécessaire. Sur ce projet de loi que nous examinons, beaucoup a déjà été dit. Je n'évoquerai donc que quelques points qui me tiennent à coeur. Tout d'abord, le foncier agricole est une ressource non renouvelable et particulièrement fragile aujourd'hui, comme l'a encore...
Des réponses importantes sont apportées dans ce projet de loi au moyen de différentes mesures : création d'une commission départementale qui se prononcera sur tous les documents d'urbanisme ; mise en place d'un observatoire de la consommation des terres agricoles ; taxation de la spéculation sur le foncier agricole, dont le produit sera reversé aux jeunes agriculteurs. Ensuite, je dirai un mot de l'Europe : on en parle, mais ce sont les agriculteurs qui la connaissent le mieux, puisqu'ils sont les premiers à devoir se plier à ses décisions, que souvent ils ne comprennent pas. Ils doivent prendre en compte la dimension internationale et européenne du cadre réglementaire dans lequel s'inscrit l'agriculture. L'Union européenne a notamment mis en oeuvre, à côté...
... travail effectué depuis de longues années par les professionnels de ce secteur. La promotion du modèle agricole français au sein de l'Union européenne est essentielle. Aussi, monsieur le ministre, je souhaite que vous soyez le ministre de la réconciliation et du dialogue entre le monde agricole français et l'Europe. Par ailleurs, le projet de loi vise à renforcer la couverture des risques. Les agriculteurs de mon département viennent de mesurer l'importance d'un tel dispositif, étant donné la situation dramatique dans laquelle ils se trouvent. En effet, le Var est sinistré. Mes collègues varois en ont parlé : il y a eu vingt-huit morts et l'agriculture a été atteinte dans toutes ses composantes élevage, viticulture, maraîchage, horticulture dans les 44 communes touchées. Outre leur matériel, ...