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Interventions sur "diagnostic" de Jean-Yves Le Déaut


6 interventions trouvées.

...évenus ou soignés, était adopté, ce choix ne serait plus possible. Les cas concernés sont peu nombreux, comme le ministre vient de le rappeler. Alors que l'on compte chaque année 800 000 naissances, il n'y a que 6 000 interruptions médicales de grossesse et 600 détections de la trisomie 21. Vous devez laisser le choix aux familles, et à elles seules. Trois étapes sont prévues : le dépistage, le diagnostic et, éventuellement, une intervention thérapeutique. Or si vous supprimez la première de ces trois étapes, il est évident qu'il sera impossible de passer aux deux suivantes. Nous devons respecter l'équilibre du texte. (L'amendement n° 67 n'est pas adopté.)

...raves, handicapés, qu'elles élèvent avec difficulté. Imaginez un enfant atteint d'anémie falciforme ou de bêta-thalassémie : son sang ne transporte plus l'oxygène, il meurt dans des conditions extrêmement dures. Songez que plusieurs enfants d'une même famille peuvent être atteints de cette maladie génétique qui sévit notamment sur le pourtour de la Méditerranée et sur la côte africaine. Grâce au diagnostic préimplantatoire, une famille déjà touchée peut donner naissance à un enfant qui ne souffre pas de ce handicap. Si l'on peut aussi, grâce à la compatibilité tissulaire, prélever des cellules du cordon ombilical, et soigner ainsi les aînés, il y a un double espoir pour la famille : un enfant va naître sans handicap et un enfant déjà atteint va être soigné. Il faut cesser d'employer le terme racol...

Les discussions sur le diagnostic prénatal, le diagnostic préimplantatoire et l'échographie obstétricale et foetale sont à mon avis très importantes. Je partage ce qui a été dit par certains collègues : la dignité d'un être humain n'est pas liée à ses capacités intellectuelles ou physiques. Dans tous les cas, la société doit traiter le handicap. Cela a été dit : quand un enfant différent des autres naît, la société doit le traite...

Certains ne souhaitent pas parvenir à cet équilibre et sont contre le diagnostic pré-implantatoire J'ai lu un certain nombre d'écrits, j'ai reçu comme vous un texte sur les positions officielles de l'Église catholique à ce sujet.

Non ! J'ai essayé d'adopter un ton très correct. J'ai participé dans cet hémicycle, en 1994, au débat sur les lois « bioéthique ». Le diagnostic préimplantatoire a été accepté à une très faible majorité. J'ai pu constater les manoeuvres de retardement pratiquées par le ministre de la santé M. Gaymard à l'époque pour ne pas publier les décrets d'application. J'ai assisté à la naissance du petit Valentin. Et il n'y a pas eu de dérives sur les 150 cas qui ont donné lieu à un diagnostic préimplantatoire. Personne n'a pu prétendre qu'il y...

Je retire l'amendement, en soulignant que, selon cet alinéa, la création de centres pluridisciplinaires de diagnostic prénatal est autorisée directement par l'Agence de la biomédecine, sans arrêté du ministre ; c'est pourtant un sujet bien plus important que la liste technique dont nous parlions tout à l'heure