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S'il est compréhensible que les smart grids puissent contribuer à améliorer la qualité des réseaux vous avez également prétendu, Madame Le Bihan-Graf, qu'ils permettraient de réaliser des économies d'investissements. Or, selon les travaux de la commission sur l'état des réseaux électriques, celles-ci ne joueront qu'à la marge pour résoudre les problèmes liés à la dégradation de la continuité de fourniture le fameux critère B en dépit des investissements réalisés par ERDF. Par ailleurs, no...
...onflit entre EDF et GDF Suez à propos du prix de l'ARENH ne trouve-t-il pas son origine dans une appréciation divergente du taux de disponibilité des centrales nucléaires, l'un de ces grands opérateurs l'estimant à 90 % et l'autre le situant entre 75 et 80 % ? À 200 millions d'euros le point de disponibilité, l'écart n'est pas mince ! Nous ne pouvons que souscrire à vos propos sur la qualité des réseaux, mais n'est-ce pas avant tout un problème de volonté politique et de moyens ? S'agissant de la fourniture de gaz, ne conviendrait-il pas de revoir les contrats à long terme, compte tenu du bouleversement du marché mondial induit par l'essor de l'exploitation du shale gas aux États-Unis ? Je suis tout autant que vous favorable à une harmonisation du marché européen de l'énergie qui ne soit pas u...
...pleinement indépendant, assure-t-il au consommateur les trois éléments indispensables que sont la quantité, le meilleur prix et la qualité de la fourniture ? Cette dernière question renvoie à celle des tarifs. Comment s'articuleront les pouvoirs substantiels dévolus en la matière à la CRE avec ceux des pouvoirs publics ? Cette interrogation s'applique en particulier au TURPE, car il faut que les réseaux de distribution assurent une qualité de distribution comparable à celle que nous connaissions voilà encore quelques années.
Après avoir remercié M. Philippe de Ladoucette pour la clarté de son exposé, je voudrais dire que je suis heureux de constater que l'on se préoccupe enfin de la qualité de la fourniture. Depuis l'ouverture des marchés, nous avons concentré nos efforts sur les moyens de production, délaissant la modernisation des réseaux. La durée moyenne de défaillance du réseau était de soixante-douze minutes, alors même que l'objectif fixé par le contrat de service public l'avait établi à soixante. Pourtant, la durée de certaines coupures a pu atteindre cinq heures ! Devant cette situation inacceptable, il est nécessaire de donner à ERDF les moyens d'investir afin de disposer d'un réseau de distribution en adéquation avec le...