Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions sur "émergents" de Jean-Pierre Grand


3 interventions trouvées.

...ationaux. Premièrement, je citerai le creusement des écarts entre épargne et investissement dans un grand nombre de pays, qui trouvent leur contrepartie dans les déséquilibres des paiements courants. Le paradoxe fréquemment souligné de la situation actuelle tient au faible niveau d'épargne des pays riches, notamment les États-Unis, que vient compenser une épargne très élevée dans les grands pays émergents. Ainsi, contrairement à ce que pourrait dicter l'intuition, ce sont les pauvres qui financent la consommation des riches et les flux nets de capitaux se dirigent principalement des pays émergents vers les pays développés. Le deuxième grand changement est bien sûr l'apparition d'une nouvelle monnaie, l'euro, qui a conquis en dix ans le statut de grande monnaie internationale, désirée pour elle-mê...

...s coûteuse et de ne pas encourager l'extraction. Le grand risque que doit conjurer la communauté internationale, c'est d'éviter la spirale, extraordinairement dangereuse pour nous, d'une hausse continue des matières premières alimentée par des liquidités, qui elle-même nourrirait l'inflation. En tant qu'Européens, nous avons peut-être moyen d'y remédier en organisant un grand débat avec les pays émergents sur leur régime de change.

...e, marquée par une succession de chocs, est difficile à interpréter. On peut avoir le sentiment que la hausse des prix du pétrole est une hausse fondamentale et que le phénomène spéculatif est assez limité. Les fourchettes que Patrick Artus a citées de 150 dollars à 250 dollars sont celles des experts, certains se situant dans le haut de la fourchette en raison de la forte croissance des pays émergents et de l'inélasticité de l'offre. Je ne ferai pas de commentaire sur la politique de taux d'intérêt à mener, je vous renvoie au mandat de la BCE, mais j'appelle votre attention sur la possibilité de comparer le choc pétrolier actuel avec celui de 1980-1981, quand l'euro n'existait pas. Juste après le choc, les taux d'intérêt sont montés à 16 %, l'inflation à 12 ou 14 %. La comparaison vaut ce qu'...