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, a tout d'abord souligné que le rapport dont l'objet est relativement large aborde quatre thèmes principaux : les connaissances sur les virus et leurs mutations, comment les luttes contre le H1N1 mais aussi le SRAS, le H5N1 et le chikungunia ont été menées, la nécessaire coordination internationale, et enfin la manière dont la puissance publique a répondu et pourrait dans l'avenir répondre à une pandémie. Après avoir indiqué que, pour son élaboration, les rapporteurs se sont appuyés sur de nombreuses auditions, notamment à Genève, au ...
...révenir en temps utile les personnes sensibles, notamment en autorisant le croisement des fichiers, méthode interdite jusqu'à présent par la CNIL, et souligné l'intérêt de tirer des enseignements des exemples étrangers. Ainsi, la Chine, pays où l'on observe le plus grand nombre de personnes vaccinées, s'est dotée depuis le SRAS de structures et de moyens lui permettant de lutter contre un nouveau virus de manière aussi efficace que les autres pays, tout en utilisant son propre vaccin. L'exemple de la Suède montre combien la confiance dans le système de santé publique peut influer sur le taux de vaccination qui a dépassé 60% dans ce pays. Celui du Canada montre que les mêmes choix peuvent néanmoins déboucher sur des résultats très différents, puisque, dans ce pays, un tiers de la population s'e...
...hés ont été lancés lors du vaccin prépandémique H5N1. Le gouvernement a fait des appels d'offre, qui ont donné lieu à 35 retraits de dossiers, mais à seulement 4 réponses. La première firme à répondre a été Sanofi, dont le vaccin n'a pas reçu l'aval de l'EMEA. Aussi la France s'est-elle tournée vers GSK à qui elle a commandé 50 millions de doses, à un moment où l'on avait peu de certitudes sur le virus. Puis Sanofi a préparé un autre vaccin, commandé par la France qui s'est également tournée vers Novartis et Baxter. Pour l'avenir, il faut que l'EPRUS se prépare à négocier autrement. Il faut également, dans le domaine du financement de la recherche, que les chercheurs de servent du 7° PCRD.
...ion d'un autre rapport parlementaire, je me suis rendu auprès de l'Organisation mondiale de la santé il y a environ trois mois et j'ai rencontré ses principaux dirigeants. Nous avons évoqué la politique d'évaluation alors en cours et qui faisait appel à des audits externes. Peut-être cette organisation se sentait-elle bridée par ces audits Dans le cadre de la préparation de notre rapport sur le virus de la grippe aviaire H5N1, l'organisation avait accepté de tenir une visioconférence avec nous et Mme Chan, alors vice-présidente, y avait participé. Nous devrions donc adresser une nouvelle demande à l'Organisation mondiale de la santé.
...préparation contre une pandémie de grippe de type H5N1, nous avions réfléchi à ce que pourrait être une « ingérence sanitaire », termes employés à Pékin lors de la conférence internationale sur le sujet. Lorsque nous avons reçu ici la commissaire européenne à la santé, nous avons évoqué avec elle la nécessité d'un renforcement de la coopération et de la coordination dans le domaine sanitaire, les virus n'ayant pas de passeport et ignorant les frontières. J'estime donc que la stratégie vaccinale, qu'elle soit massive ou ciblée, doit viser l'ensemble des pays. Quels que soient les moyens, financiers ou médicaux, des uns et des autres, la solidarité des vingt-sept États membres doit prédominer ; la commissaire européenne nous a du reste indiqué qu'elle travaillait en ce sens. Comment peut-on donc ...
Si l'incertitude prévalait au début de l'épisode viral, on a ensuite mieux connu le virus. Vous aviez dit, professeur Gentilini, devant l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, qu'il faudrait renoncer à utiliser le mot « pandémie » sans nous dire d'ailleurs par lequel le remplacer. Ce terme est-il encore justifié ?
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a procédé à l'évaluation des risques en fonction d'incertitudes documentées le type antigénique du virus, sa sévérité, la prédominance du virus pandémique sur le virus saisonnier et de certaines inconnues parfaites : ainsi, rien n'indiquait que le virus ne muterait pas et n'aurait pas une virulence plus importante. Quel est votre avis sur ces observations, que les représentants de l'ECDC maintenaient encore récemment ? Doit-on craindre de nouvelles vagues épidémiques ? Quelles recommandations pour...
Je parle, moi, de la sécurité du vaccin. Quoi qu'il en soit, cette étude de l'INSERM a pointé les inconvénients de la stratégie employée. La question se pose désormais de savoir comment on pourrait obtenir un meilleur taux de vaccination. Par ailleurs, vous avez affirmé que les virus H3N2 et H1N1 saisonnier allaient disparaître. Or nous sommes sur le point de fabriquer un vaccin trivalent, permettant de lutter contre ces deux souches et contre le virus H1N1 pandémique. Est-ce vraiment utile ? Enfin, nous avons évoqué la part de la population qu'il était nécessaire de vacciner. Or une disposition du règlement sanitaire international, ajoutée au moment de l'épidémie de grippe ...
En effet : nous sommes restés au stade 5A, qui laissait la possibilité d'une vaccination volontaire. Mais les vaccins ont été commandés à un moment où l'on ne connaissait pas encore la virulence du virus, et alors que l'on avait encore à l'esprit le plan de lutte contre la grippe A (H5N1). En tout état de cause, il serait peut-être nécessaire de revoir le règlement sanitaire international.
Ce faisant, vous vous éloignez de l'option américaine consistant à lancer une stratégie nationale de vaccination contre le virus H1N1.
Merci, monsieur le professeur, pour ce témoignage passionnant. Hier, l'un de vos élèves, le docteur René Snacken, du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, basé à Stockholm, m'a tenu les mêmes propos que vous : connaissance et incertitude. Parmi les connaissances figurent le génétype du virus, la sévérité de son action sur certaines catégories de personnes qui n'avaient jamais été touchées de cette façon, et la dominance de ce virus sur le virus saisonnier qu'il a effacé. Les incertitudes portent sur les conséquences de l'apparition du virus : absence de pandémie « ça fait pschitt » , pandémie aux conséquences limitées ou pandémie dramatique. Le docteur Snacken nous a aussi confi...
Était-il nécessaire de mettre à la disposition du public, des professions de santé, le Tamiflu ? Ensuite, comment jugez-vous la décision d'appliquer le RSI ? La réaction n'a-t-elle pas été trop rigide, alors que la virulence du virus n'était pas encore vraiment connue ? Enfin, quid du futur vaccin ? Le docteur Snacken nous a dit qu'un vaccin trivalent serait proposé.
Ce vaccin associe les virus H1N1, H3N2 et B. Quelle est la probabilité qu'il évite l'an prochain le retour d'une épidémie de grippe due au H1N1v ?
Les deux exposés que nous venons d'entendre sont remarquables. Les gens ayant tendance à croire que ce qu'ils lisent dans la presse ou sur internet est la vérité, ils ont pris pour argent comptant les campagnes menées sur ces supports, où les termes mêmes de « virus » et de « pandémie » ont été galvaudés. Il me semblerait utile d'essayer d'identifier, à partir des interventions de M. Tabuteau et de M. Le Pen, des pistes pour l'élaboration d'un nouveau plan, plus adapté à une nouvelle pandémie et exempt des dysfonctionnements que nous avons connus.
...sition de ceux-ci ont-ils été négociés ? Comment en est-on venu à imposer la clause de décharge de responsabilité signée avec l'Établissement de préparation et de réponses aux urgences sanitaires (ÉPRUS) alors que rien de tel ne s'est fait aux États-Unis ? Comment s'est organisée la chaîne de distribution, et avez-vous rencontré des difficultés pour produire en même temps que le vaccin contre le virus H1N1 le vaccin contre la grippe saisonnière ? Participez-vous aux négociations sur l'arrêt des stocks de vaccins et sur l'indemnisation des industriels ? Se déroulent-elles comme, par exemple, en Suède avec GlaxoSmithKline (GSK) ? Les médias ont évoqué des conflits d'intérêts entre experts et industriels. Qu'en pensez-vous ? Comment renforcer, ainsi que vous avez dit le souhaiter, l'indépendanc...
Vous auriez pu anticiper après la pandémie du virus H5N1 ?
Pouvez-vous nous décrire les relations que vous entretenez avec les différents organismes étrangers, notamment européens et américains, grâce auxquels vous assurez un suivi épidémiologique journalier ? Alors que le taux d'efficacité vaccinale est assez important en France en matière de grippe saisonnière, dans le cas du virus A (H1N1) il a été inférieur à ce que nous en attendions. Pour quelle raison ? Avez-vous eu votre mot à dire à propos de la stratégie vaccinale mise en place à partir du printemps par la direction générale de la santé et le délégué interministériel à la lutte contre la grippe aviaire (DILGA) ?
, a, tout d'abord, présenté l'état des connaissances et des recherches concernant les virus et leur mutation, en rappelant que les virus, nombreux, mutent constamment, de façon totalement imprévue et aléatoire. Ces mutations, parfois bénignes, peuvent néanmoins être la source de nombreuses complications tant chez l'homme que chez l'animal. La recherche appliquée porte sur l'élaboration de nouveaux vaccins et de nouvelles techniques de production de vaccins, le renforcement de l'efficac...
... vaccins se diversifient, et la mise au point d'un vaccin durable et plurivalent est vivement espérée. Les vaccins sont, en effet, habituellement produits à partir d'une culture sur embryons d'oeufs de onze jours. Mais ils peuvent aussi être produits à partir de cultures cellulaires, à l'instar du vaccin livré en France par Baxter. Par ailleurs, les vaccins sont généralement produits à partir de virus inactivés. Cependant, un vaccin a été produit aux Etats-Unis sous forme de spray nasal grâce à des virus faiblement activés. Dans l'Union européenne, où l'autorisation de mise sur le marché dépend de la Commission européenne sur recommandation de l'Agence européenne du médicament de Londres, tous les vaccins ont été produits en utilisant des adjuvants. Aux Etats-Unis, en revanche, aucun vaccin n...
Je tiens pour ma part à souligner la transparence de l'action du Gouvernement dans la préparation au risque pandémique et à féliciter toute l'équipe du ministère, qui est présente ce soir pour répondre aux questions. La véritable question est de savoir si nous sommes prêts. Or, depuis l'alerte du virus H5N1, qui a permis de mettre en place les premiers moyens d'action, la France est l'un des pays les mieux préparés, comme le reconnaît la presse internationale. Telles étaient d'ailleurs, même si elles n'étaient pas toujours consensuelles, les conclusions du travail que j'ai mené avec Jean-Marie Le Guen sur la grippe aviaire. Madame la ministre, le seul choix qui s'impose est bien le vôtre : ne p...