11 interventions trouvées.
Mme Karamanli vient de faire une remarque judicieuse qui renvoie à mon amendement : le Gouvernement fait des cadeaux aux plus riches alors que la France n'en a pas les moyens. La preuve en est, monsieur le ministre, que vous venez de vous faire rappeler à l'ordre par la Commission, et vous n'avez toujours pas répondu sur ce point. En fin de compte, on vous critique parce que vous aggravez les déficits alors que vous accordez des privilèges. Quant à la veuve de Montreuil (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP), monsieur le rap...
...je m'adresse ici, non pas au ministre qui connaît tout ça par coeur, mais à nos concitoyens qui nous regardent sur internet ou sur la TNT et qui sont plus nombreux que ceux que l'on réunira jamais dans une salle de meeting. Que nous dit le ministre ? Qu'il a décidé de supprimer le bouclier fiscal mais en évaluant les conséquences de cette décision. Et qu'a-il alors constaté avec effroi ? Que les riches et les privilégiés allaient perdre quelques sous 600 ou 700 millions d'euros. Comme dirait Charles Amédée de Courson : « les riches vont devenir pauvres ». Et de créer une nouvelle catégorie, celle des « pauvres riches » ! Il faut du coup réagir vite, ce qui explique que vous réintroduisiez en douce 2 milliards d'euros, qu'il faut bien trouver quelque part. Monsieur le ministre, expliquez-nou...
...qui est infiniment plus léger pour la part que représente le logement que la taxe sur le foncier bâti, c'est tout à fait normal pour les gens. L'injustice ne réside pas dans l'ISF qui concerne l'habitation principale, mais dans la taxe sur le foncier bâti. Vous êtes plus inexorables que ceux qui sont assujettis à l'impôt, qui sont pour reprendre une formule de Charles de Courson « des petits riches ». Ils ne sont pas vraiment riches, mais aisés. Ces gens aisés, mais républicains, ne dédaignent pas, monsieur le ministre, de payer l'impôt. Passer de 510 000 à 1,3 million d'euros c'est indécent et indigne à un moment où tellement de gens tirent le diable par la queue et où vous faites encore des cadeaux. Je note, monsieur Baroin, que vous n'avez toujours pas répondu à nos questions sur les r...
Cet amendement concerne non pas les petits riches mais les gros riches : ils ont a priori plus d'argent que les précédents, il est donc normal qu'ils soient appelés à contribuer davantage. Nous avons du mal à convaincre nos collègues de l'UMP. Pourtant, nous ne voulons que leur bien : certains sont sympathiques, nous regretterions de ne pas les retrouver dans l'hémicycle lors de la prochaine législature. (Sourires sur tous les bancs.) Que von...
ou encore ceux de Champigny-sur-Marne ? Habituellement les Campinois font pourtant le bon choix. Comment expliquerez-vous à ces populations modestes que vous les tondez avec la TVA quand elles désirent acheter quelques produits simples pour faire manger leur famille tandis que vous refusez de faire contribuer les plus riches à proportion de la réalité de leur fortune ? Il s'agit d'un amendement de bon sens et de justice. Si vous refusiez de l'adopter, vous témoigneriez de votre entêtement, de votre aveuglement et de votre surdité dès lors qu'il faut aller vers plus de justice. Je vous place devant vos responsabilités. Je comprends ceux d'entre vous qui se plongent dans la lecture de divers documents pour ne pas av...
... nos débats depuis les tribunes bref, à l'intention de l'opinion publique. Même si vous n'êtes pas sincère, il est une chose que l'on ne peut vous nier, je veux parler de votre grande intelligence (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP), une intelligence diabolique, toujours habillée d'un sourire sympathique et de connivence. Est-il vrai, monsieur le ministre, que le Gouvernement va demander aux riches de mettre 600 millions d'euros sur la table, tandis qu'il leur donnera 1,8 milliard d'euros sous la table ? (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC.)
Vous ne pouvez pas le savoir. Et Philippe Frémeaux de poursuivre : « La richesse doit d'abord être acquise par le travail, par le talent, et non par le simple fait d'avoir hérité de ses parents. Une société où le pouvoir économique se transmet sans avoir à faire preuve de mérite » dont vous parlez souvent « a un petit goût d'Ancien Régime. C'est une société condamnée à la croissance lente, où les rentiers l'emportent sur les créateurs. C'est ce que nous avons connu en ...
Monsieur le président, c'est moi qui apprécie la manière dont je dois justifier mon amendement de suppression ! Ce n'est quand même pas vous qui allez me dicter mon intervention ! Je reviens à mon sujet. Il faut bien évidemment supprimer cet article. J'ai parlé de M. Fourtou : ce n'est pas un très très riche ; dans le Top 500, il n'est que trois cent cinquante-troisième. Je ne sais pas s'il a eu un parachute doré, mais, au moins, il vit sous un édredon de pépites. Madame la ministre, votre problème, c'est le culte du veau d'or. Après tout, si les 500 constituaient une sorte de mutuelle de solidarité pour milliardaires inquiets pour leur avenir, ce seraient leurs sous. Mais, madame la ministre, ce qui...
En effet, les pauvres sont plus nombreux et ça rapporte plus de les taxer, c'est bien connu. La lecture de la presse est très intéressante, madame la ministre. On y apprend ainsi que, « grâce au travail de l'économiste Camille Landais de l'École d'économie de Paris, on sait désormais que les riches français n'ont pas grand-chose à envier à leurs homologues anglo-saxons ». On ne comprend donc pas votre acharnement pour les privilégier davantage. « Plus ils sont riches et plus ils s'enrichissent » cela, nous n'avions pas besoin de ce brillant économiste pour le savoir. « Et dans des proportions inédites dans l'histoire sociale française. Reprenant à son compte les sources fiscales déjà exp...
...st possible. L'inspecteur jugera, mais qui est l'inspecteur quand on est député ? C'est le peuple ! (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Or, monsieur Scellier, vous avez été réélu, comme moi à ceci près que, moi, je ne cache rien à mes électeurs, alors que vous, vous ne leur dites pas ce que vous faites ! Vous ne leur avouez pas que vous roulez pour les riches !
Nous les mettrons au boulot un jour. Mais, pour cela, il faut reprendre la Bastille. (Sourires.) Le dynamitage de l'ISF est une tâche dont le projet de loi s'acquitte déjà largement. Mais, visiblement, il vous en faut toujours plus. C'est la raison pour laquelle, avec l'amendement n° 418, nous vous appelons à rejeter le principe qui consisterait à dispenser nos concitoyens les plus riches de s'acquitter de leur devoir de solidarité.