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...qu'il fallait entrer dans une ère de sagesse. L'audition hier de Charles Milhaud a été loin de me rassurer, qui n'aspire qu'à continuer à jouer au Monopoly en espérant ramasser un peu plus de monnaie si d'autres établissements tombent. Il y a des gens auxquels il faudrait passer des menottes, pour qu'ils ne puissent plus toucher à rien. Après le Crédit lyonnais, nous nous occupons aujourd'hui de Dexia. Mais nous sommes présents dans ces organismes. Nos représentants ne devraient pas être seulement mandatés, mais rendre compte régulièrement devant la commission des finances, afin de créer une préoccupation partagée. Enfin, je vous ferai remarquer que si le Crédit local de France n'avait pas été privatisé, on ne serait pas dans un tel pétrin aujourd'hui. Une fois la situation apaisée, une réfle...
...te : le malade que vous avez transfusé vit toujours ! Il vous faut maintenant réfléchir à la prophylaxie que vous allez appliquer. Comment en est-on arrivé là ? Cette affaire repose le problème des fameuses normes comptables, à propos desquelles, comme d'habitude, les Français se sont finalement couchés devant les Américains. Avec quel objectif prenons-nous des participations dans le capital de Dexia ? Est-ce pour les revendre ensuite, ou est-ce pour avoir un vrai pouvoir de contrôle ? De façon plus générale, il faut s'interroger sur la gestion des participations publiques, dans les groupes industriels aussi bien que dans les banques : l'État n'est pas quitte, par exemple, de ce qui se passe chez Renault, où la logique de l'actionnaire l'emporte sur la logique industrielle. Tirez-vous de la ...