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Plutôt que de rester dans les champs d'OGM, de par ma culture politique, je suis tenté d'élargir le débat à l'ensemble du champ social, car nous ne devons pas rester empêtrés dans le juridisme et le légalisme. Le 14 juillet 1789, quand nos ancêtres ont pris la Bastille, ils ne se sont pas demandé si c'était légal ! Face à une société qui devient autiste doit s'imposer une notion plus forte que celle de légalité : le plus important, c'est ...
...t fait qu'une apparition à nos débats. La remarque est un peu injuste : il en fait plusieurs ! Surtout, madame la ministre, ce serait nier votre propre compétence que de ne pas affirmer votre rôle dans la mise en oeuvre de ce texte. (« Et Mme Voynet ? » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Mme Voynet, au temps où elle négocia avec l'Union européenne l'introduction des OGM dans notre législation, s'est également battue pour partager avec ses collègues du Gouvernement la responsabilité de certaines décisions, notamment en ce qui concerne l'AFSSE. Je ne me permettrai pas de vous donner des conseils, madame la ministre, mais faites confiance à la sagesse de l'Assemblée pour qu'elle adopte le bon texte.
...ui a effectué un passage dans l'hémicycle à la vitesse d'une étoile filante dans son rôle de serre-file du groupe UMP. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Le propos de M. Copé était fort intéressant. Il nous a rappelé que, depuis le début de la discussion, vous n'avez jamais répondu à la question de fond, à savoir pourquoi mener ce combat en faveur des OGM alors que ceux-ci ne sont pas nécessaires pour satisfaire les besoins alimentaires de la planète ? Stigmatiser, diaboliser, invectiver comme l'a fait tout à l'heure M. Copé n'avance à rien. En outre, il ne faut pas manquer d'audace pour appeler les pays du Sud à la rescousse pour nous culpabiliser. De quoi relèvent en effet les difficultés de ces derniers ? Pour une part, du pillage dont ils ont ...
Si l'on écoute nos collègues, l'alternative se situe entre l'état de nature et la consommation, sous prétexte de modernité, de produits contenant des OGM.
La prochaine fois, chaussez vos lunettes un peu plus tôt car j'étais présent hier, tandis que vous-même ne l'avez pas toujours été Monsieur le ministre, dans cet article, vous utilisez les mots en les vidant de leur sens. Le quatrième alinéa, par exemple, évoque « la liberté de consommer et de produire avec ou sans OGM » Mais qui va choisir de consommer délibérément avec des OGM ? Imaginez que vous allez à la Tour d'Argent, et que vous commandez des OGM, en hors-d'oeuvre, en plat principal, et, pour le dessert, des OGM, avec du sucre sans OGM (Sourires.) Vous parlez de syllogisme alors qu'il faudrait parler de sophisme ! Où est la liberté d'habiter dans une masure ou dans un hôtel particulier ?
...ruine de l'âme ». Avant tout, nous devons toujours favoriser la recherche scientifique. (« Ah ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Ensuite, ne pas en faire n'importe quel usage. Aujourd'hui, personne ne peut contester que notre recul est insuffisant et que, du point de vue des quantités nécessaires pour nourrir la population de la planète, nous n'avons pas besoin d'OGM.
En revanche, en nous engageant aujourd'hui dans les OGM, nous allons vers des déséquilibres qui ne viennent pas de l'impossibilité de produire mais des inégalités sociales qui renvoient à la domination économique, puisque ces organismes génétiquement modifiés sont contrôlés par Monsanto ou, mon cher collègue du Nouveau Centre, par ses cousins, mais ce sont toujours des groupes plus ou moins multinationaux, y compris Limagrain. Nous ne devons pas délé...
mais il n'est pas nécessaire pour cela de développer les OGM en plein champ : il n'y a pas de doute sur ce point.
... ne vous cachez pas derrière la notion de liberté, qui n'est pour vous, comme toujours d'ailleurs, qu'un alibi. Mon cher collègue, si on vous laisse choisir entre manger du foie gras ou du pâté de foie, je sais par avance où ira votre préférence ! Aujourd'hui, nous devons faire un choix qui n'hypothèque pas définitivement l'avenir de la planète. À ce jour, nous n'avons pas besoin de produire des OGM dans nos champs pour satisfaire les besoins alimentaires de nos semblables. (Applaudissements sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine et du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)