2 interventions trouvées.
... prise en compte, alors que la mention de génocide arménien, qui figurait initialement dans le présent texte, a disparu, même si l'on ne parle ici que de lui. La France devient donc le nouveau procureur international, syndrome de la « grande nation » qui va dispenser des leçons d'histoire à la terre entière. Mais cherchez l'erreur : pour la France, en cent ans, seuls deux génocides seraient donc reconnus. C'est maigre et c'est bien faible. Il y a donc vraiment un problème de méthode. Reste que, pour dispenser des leçons d'histoire, encore faut-il être prêt à en recevoir, et là, les rangs se font beaucoup plus clairsemés j'entends déjà les cris, voire les hurlements, si des États souverains se mettaient à qualifier les interventions armées et la politique de la France dans le monde depuis près...
...ides confirme l'amplification tacite et explicite de la multiplication des lois mémorielles. Je me demande même si la commission des lois a pris l'exacte mesure de cette innovation car, sans nul doute, elle sera saisie à la suite de cette mise en perspective de demandes qui s'appuieront sur cet article 2, arguant qu'il serait beaucoup trop restrictif d'en limiter l'application à un seul génocide reconnu, celui qui a frappé les Arméniens, puisque la loi Gayssot a fait le nécessaire pour la Shoah. Cet article nous reviendra comme un boomerang et la France sera prise dans un engrenage sans fin à cause de ce pluriel mis au terme de « génocide », pour tenter bien maladroitement de faire croire qu'il ne s'agit pas de stigmatiser la Turquie. La distinction deviendra une forme de discrimination et de ...