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...ions du monde menacent la « famille occidentale ». À l'abri de la sanction populaire, la France a donc rejoint pleinement, après quatre décennies d' « exception française », une organisation qui s'élargit géographiquement, qui multiplie ses missions, sans qu'il y ait eu de réflexion globale, et ce dans le but de préserver, nous dit-on, les intérêts du monde occidental. À cet égard, le sommet de Lisbonne, des 19 et 20 novembre 2010, qualifié comme « un des plus importants dans l'histoire de l'organisation », est révélateur. Il témoigne du fait que l'Alliance est en perte de vitesse et cherche, tant bien que mal, des justifications à son existence. L'OTAN s'est ainsi attelée à désigner de « nouvelles menaces » cyber-attaques, piraterie internationale, terrorisme et à apporter des justificatio...
De deux choses l'une : ou il n'a pas lu le traité de Lisbonne et ce serait grave , ou il l'a lu et il leur a menti !
...que centrale européenne. Tout le monde s'accorde à dire, y compris ceux qui sont pour le oui, y compris le rapporteur, le président de la commission et le ministre, qu'il faut changer la nature des relations avec la Banque centrale européenne, parce que cela ne peut pas fonctionner ainsi. Le rapporteur, dans son honnêteté intellectuelle, est même allé jusqu'à dire qu'il espérait que ce traité de Lisbonne le permettrait. Pour l'instant, nous savons que c'est impossible.
Le Gouvernement nous dit et nous l'avons encore entendu ce matin, et de quelle manière ! que le traité modificatif de Lisbonne n'a rien de semblable au traité sur la constitution européenne rejetée par les Français en 2005. Le Gouvernement affirme aussi qu'il s'agit d'un traité modificatif dont l'objectif sera, en outre, de garantir un meilleur fonctionnement des institutions communautaires. Ces affirmations sont, hélas ! très loin du véritable enjeu pour la démocratie et pour le modèle de société que le Gouvernement e...
N'est-ce pas Valéry Giscard d'Estaing, père du précédent traité, et donc ayant légitimité pour en parler, qui a admis sans ambiguïté, dans la même ligne de raisonnement : « dans le traité de Lisbonne, rédigé exclusivement à partir du projet de traité constitutionnel, les outils sont exactement les mêmes » ? N'est-ce pas ce même Valéry Giscard d'Estaing qui soulignait, le 17 juillet 2007, devant le Parlement européen, que les modifications apportées étaient « purement cosmétiques ». « En termes de contenu je le cite les propositions demeurent largement inchangées. Elles sont juste présent...