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Votre présence à Norfolk est la contrepartie de la réintégration de la France dans le commandement intégré. Je souhaite savoir quelle est votre position face à la restriction draconienne des moyens mis à votre disposition, un peu moins de 600 personnes, contre 6 000 pour le commandement américain pour la transformation. Lorsque la France a quitté le commandement intégré de l'OTAN, en 1966, le chef de l'État en faisait une question de souveraineté, afin que la France ait les mains libres face à ses alliés. Après la réintégration, est-ce que la France a toujours les mains libres ? Les entreprises européennes ont les plus grandes difficultés à concourir aux appels d'offres américains.
...954, a été dissous, et on voit mal quel danger pesant sur l'Europe justifierait la réintégration de l'OTAN. Monsieur le ministre, quel est, selon vous, le prix politique que la France aura à payer pour sa réintégration ? N'est-il pas disproportionné par rapport à l'image qu'a donnée notre pays depuis quarante ans ? N'est-ce pas la rupture définitive du consensus ? Devrons-nous accepter des bases américaines sur le territoire français sans parler du rétablissement du siège de l'OTAN à Fontainebleau et, pourquoi pas, de la réouverture de la base aérienne de Châteauroux ? Quel est l'intérêt de cette réintégration ? Vous qui étiez présent à Saint-Malo, n'avez-vous pas le sentiment que le pari du Royaume-Uni était une spéculation sur le fait que, les menaces disparaissant, les États-Unis se retirera...