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Interventions sur "nucléaire" de Jean-Michel Boucheron


6 interventions trouvées.

...itivement la création d'un État palestinien et par conséquent, l'existence de deux Etats. S'il n'y a pas deux Etats, il n'y en a qu'un. Or, s'il n'y a qu'un État, et que le peuple juif désire conserver le sien, ce qui est son droit, il ne pourra s'agir que d'un pays d'apartheid. Monsieur l'ambassadeur, comment sortirez-vous de ce dilemme ? Au mois de juin prochain le traité de non-prolifération nucléaire (TNP) doit être renégocié. Or ce traité ne sera crédible qu'à partir du moment où tous les acteurs nucléaires militaires seront parties prenantes du débat. Il est donc temps qu'Israël déclare officiellement la détention de son armement nucléaire, qui ne fait aucun doute. Ce sera alors l'occasion d'une grande négociation internationale et les États pourront évoquer de manière enfin crédible la ges...

...ation ? Cela fait l'objet du chapitre I. Pourquoi les Etats veulent-ils disposer d'armes de destruction massive. Quel est le sens de cette recherche ? Cette question est traitée dans le chapitre II. Vivons-nous des temps plus dangereux qu'avant, avec la dissémination des technologies proliférantes, en raison de la libéralisation du commerce international ? Le risque d'un attentat terroriste nucléaire, chimique ou biologique est-il réel ou est-ce un fantasme ? Nous avons abordé cette question au chapitre III. Enfin, la diplomatie peut-elle apporter une solution au risque de prolifération ? Le droit international peut-il prévenir ou contenir ce phénomène ? Ceci est traité au chapitre IV. Notre rapport conclut cela ne surprendra pas à la validité du concept de la dissuasion, qui demeure ...

...t d'abord une lutte politique et stratégique. Dans le monde multipolaire actuel, les Etats cherchent à s'affirmer comme des puissances régionales. C'est cette perspective de leadership régional qui justifie éventuellement la possession de ces armes. Sur l'évolution de la prolifération au Moyen-Orient, nous n'avons pas de certitudes. Cependant, l'Arabie Saoudite ne semble pas redouter une attaque nucléaire iranienne et s'estime sous la protection des Etats-Unis grâce à ses ressources pétrolières. Quant à la Turquie, elle ne se sent pas menacée par l'Iran mais aspire à dominer la région : cette volonté stratégique pourrait éventuellement amener la Turquie à développer ses capacités. La France est insuffisamment préparée à la guerre cybernétique. A titre de comparaison, la Chine est sur le point de ...

...oration. La véritable préoccupation concerne la défense européenne mais il faudrait plus de temps pour développer ce sujet. Je ne crois pas à la doctrine du « soft power » qui ne semble pas la réponse adaptée aux problèmes futurs, posés notamment par la pénurie des ressources et d'énergie. A cet égard, la politique chinoise est instructive : son budget militaire explose de même que ses capacités nucléaires. Je suis convaincu que ce n'est pas parce que le rapport de forces existe qu'on utilise la force. Pour conclure, il me semble que le monde d'aujourd'hui est plus rassurant que celui d'hier car la question des armes de destruction massive relève d'un rapport entre les puissances rationnelles que sont les Etats. La commission autorise la publication du rapport d'information.

Je suis évidemment très favorable à cet accord, y compris sur la question du groupe des pays amis, car ce n'est que par la gestion collective des matières premières que l'on arrivera à éviter la dissémination. Je n'ai qu'une question, juridique : qu'est-ce qui a changé en 2008 sur le plan du Traité de non prolifération nucléaire qui a rendu possible cet accord qui ne l'était pas auparavant ?

C'est en 2010 donc demain que doit être renégocié le traité de non-prolifération nucléaire. Le traité actuel repose sur des principes simples : les cinq membres permanents du Conseil de sécurité considèrent être les seuls à avoir droit à l'arme nucléaire, et veulent bien aider d'autres pays à avoir du nucléaire civil à condition qu'ils ouvrent leurs installations à toute demande d'inspection. Cette position n'est plus acceptable par de nombreux pays, d'autant plus que les cinq membres ...