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Avez-vous eu l'occasion de vous exprimer devant les responsables politiques et militaires de la coalition comme vous venez de le faire devant nous ?
...l'avenir. Cela étant, je sais bien que l'aiguillage des financements se décide ailleurs et j'espère donc que tout cela répond à une stratégie bien précise. J'imagine cependant que votre demande de réunion d'un Conseil de défense n'est pas sans rapport avec cette remarque. Concernant la limite de votre périmètre, la DCMD est-elle, sur le plan géographique, impliquée dans des actions de formation militaire en Afghanistan ou en Irak ? Sur le plan juridique, quelle est la frontière entre la coopération de défense et la préparation des opérations d'export ?
Monsieur le président, madame la ministre de l'intérieur, monsieur le ministre de la défense, mes chers collègues, le Livre blanc est une lecture intéressante qui résume bien les menaces et les peurs telles qu'elles sont ressenties aujourd'hui. Il pose les bonnes questions ; la loi de programmation militaire tentera de donner les bonnes réponses. L'esprit général du texte est qu'il n'y a plus de frontières aux menaces, et telle est l'exacte situation. Il vous restera, monsieur le ministre, à soutenir à l'automne le difficile challenge de la loi de programmation militaire, de ses choix, de ses financements. Nos encouragements vous accompagnent ! (Sourires.)
Balayons les aspects techniques. Depuis avril 1996, nous participons aux réunions ordinaires du comité militaire de l'Alliance, et le Président de la République a dit et répété que nous ne participerons pas au comité de plans nucléaires. En termes clairs, rien de significatif ne changera. Si ce rapprochement n'est pas technique, il est donc politique !
...lème est là ; il n'est pas ailleurs. Je crois que les États-Unis veulent désigner un nouveau diable pour que chacun vienne se blottir sous leur aile protectrice. Que George W. Bush utilise cette stratégie, c'est son affaire, c'est une stratégie de puissance américaine. Mais pourquoi courrions-nous derrière ? Il n'y a aucune raison ! Qu'est-ce que la France et l'Europe ont à craindre des menaces militaires russe et iranienne ? En fait, ce rapprochement avec l'OTAN donne le signal extrêmement dangereux d'une défense globale d'un occident monolithique. Je suis opposé à la mutation de l'OTAN d'une alliance de défense vers une alliance politique et militaire d'un occident uniforme. Car là est bien le projet de cette version extensive de l'OTAN : vers des missions civiles qu'il n'avait pas, vers une e...
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, chacun sait que ce budget est un budget de transition. Déjà, nos pensées se tournent vers le futur. Nous sommes à la fin d'une loi de programmation militaire qui a été financée, mais dont les orientations n'ont connu aucune révision. Un Livre blanc s'annonce, mais est-ce la bonne méthode ? Une pensée militaire redéfinie tous les quinze ans, des lois de programmation très rigides qui se succèdent tous les cinq ans : pour une fois, nous pourrions, me semble-t-il, nous inspirer de nos amis britanniques et américains qui, avec leur Strategic Défence Revi...
... ne font pas de votre budget un mauvais budget, mais vous conviendrez que la commission des affaires étrangères s'intéresse d'abord aux menaces, aux défis et aux dangers qui forment le contexte de notre défense actuelle. La menace est le terrorisme. Rappelons deux évidences : il ne sera vaincu que par la communauté musulmane elle-même et non par l'Occident et il ne le sera pas par des moyens militaires. Il faut cependant nous en protéger, car nous en sommes la cible collatérale. Parmi les défis, je citerai tout d'abord les proliférations. La prolifération nucléaire n'est pas dangereuse tant qu'elle n'est pas accompagnée d'une prolifération balistique que nous devrons savoir détecter. Bien plus dangereuses sont les proliférations biologiques, chimiques et radiologiques. Ce sont les vrais dange...
...nir la provocation de l'administration américaine, qui vise à installer des systèmes antimissile à ses portes, la poussant à renoncer au traité de réduction de forces conventionnelles en Europe ? Notre continent vivait paisiblement et n'avait pas besoin de cela. En ce qui concerne l'Iran, pourquoi une telle gesticulation à l'heure où M. Prodi annonce que l'Italie n'acceptera jamais une agression militaire contre ce pays ? Au reste, fort peu de parlementaires dans cet hémicycle soutiendraient cette dangereuse aventure. Il est temps de comprendre que M. Ahmadinejad ne représente pas plus le peuple iranien que M. Bush l'avenir de l'Amérique. (Murmures sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
...on en Irak. Après les menaces, les défis et les dangers, quelles sont donc les voies à emprunter pour l'avenir ? Cinq principes me semblent s'imposer. Le premier, c'est la globalisation de la sécurité, qui doit être d'abord géographique. Il n'y a plus de distinction à faire entre sécurité intérieure et extérieure. Le terrorisme impose cette continuité comme il impose la continuité entre sécurité militaire et sécurité civile. Les menaces ignorent les frontières. Il nous faut donc renforcer la défense civile : pourquoi ne pas se doter d'un état-major de la défense civile ou de la sécurité du territoire ? Il manque également un nouveau cadre juridique à Vigipirate, qui permettrait de passer de l'image d'une sécurité renforcée à une sécurité renforcée réelle. Enfin, une réforme de la gendarmerie s'imp...