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...rd Debré en commission : on peut être issu de HEC, de Polytechnique, et faire un très bon enseignant. Aussi, je le cite : « Affirmer qu'il n'est point de salut hors des IUFM me paraît pour le moins réducteur. La formation des maîtres peut, comme dans tous les pays du monde, se faire par la pratique ou par l'acquisition de connaissances plus théoriques. J'ajoute que, si nous ouvrons les portes, le recrutement n'en sera que plus facile. » Le débat en commission a eu lieu, et il ne me semble pas judicieux d'y renvoyer le texte. De quoi s'agit-il ici ? De reconnaître, sur le plan juridique, le rôle des universités dans la formation des enseignants. La loi Jospin de 1989 n'affirmait-elle pas que les IUFM devaient être rattachés à l'Université ?
Et lorsque nous avons examiné le texte sur la réduction de la précarité dans la fonction publique, il m'a semblé entendre une collègue de gauche dire que l'on pouvait peut-être tout simplement supprimer les concours de recrutement dans la fonction publique.
...ofesseurs certifiés et de 259 euros pour les professeurs agrégés. Ainsi les 107 000 enseignants débutants commenceront-ils leur carrière avec un revenu brut mensuel de 2 000 euros à partir de février 2012. La hausse de leur salaire brut aura ainsi été de 18 % en cinq ans. C'est une première mesure concrète, ce n'est pas la seule. En effet, nous avons également choisi de revaloriser le niveau de recrutement des enseignants. Les ministres de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur ont, il y a trois ans, élevé le recrutement au niveau du master et organisé la formation des maîtres sur trois années, soit les deux années de master et la première année d'exercice « en situation » en qualité de professeur stagiaire. Les modalités de la formation ont donc dû être adaptées, et elles l'ont été ...