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Cet accord de coopération militaire entre la France et l'Irak est un texte simple, tant pour son objectif que pour son dispositif. Du côté français, deux chiffres expliquent l'intérêt que représente cet accord : dans les années 80, la valeur de nos ventes d'armes à l'Irak avoisinait les 6 milliards de francs, soit 900 millions d'euros environ. Depuis 2003, année de la chute de Saddam Hussein, nous sommes quasiment évincés d'un mar...
... vivement. Il faut également garder présent à l'esprit le fait que les officiers sunnites, qui avaient été exclus de l'armée à la chute de Saddam Hussein, sont progressivement réintégrés. Indépendamment du fait que l'armée en avait été déstabilisée, ces officiers avaient une grande habitude de travailler avec l'industrie française, tant en ce qui concerne les armements que la formation des cadres militaires. Toutes les conditions, politiques, militaires et techniques, sont donc aujourd'hui réunies, pour que cet accord soit positif.
...d'une nouvelle flotte sont précisément sous-jacents à cet accord. Le montant estimé des réparations se monte à quelque 3 milliards d'euros. Il semblerait que l'Irak cherche à se diversifier, mais il marque néanmoins sa préférence pour le matériel français et sa volonté de se libérer de la tutelle des Etats-Unis, ne serait-ce que pour conserver plusieurs fers au feu, tant sur le plan politique que militaire.
La formation et la vente d'équipements militaires et de sécurité vont de pair. C'est d'ailleurs un atout de pouvoir associer les deux. Il existe en la matière une très bonne coordination entre les services de l'Etat, les constructeurs et les pays acheteurs.
La Russie cherche en effet à revenir dans le jeu par le biais de l'Ukraine. Mais elle souffre du mauvais souvenir laissé par ses équipements militaires aux officiers irakiens. Pour cette raison, la France dispose d'une longueur d'avance.
M. le Président, mes chers collègues, lorsque vous m'avez confié l'analyse de l'accord de coopération militaire avec le Liban, la première pensée qui m'est venue à l'esprit, s'agissant d'un pays que je connais bien, était d'analyser si ce texte, signé par M. Hervé Morin le 20 novembre 2008 à Beyrouth, présentait un risque pour la France. Vous connaissez tous le contexte particulier qui est celui du Liban. L'autorité de l'Etat sur son territoire et sa population n'est pas pleine et entière. L'armée est sou...
L'accord porte sur des éléments de coopération militaire très importants, la formation et surtout l'équipement des forces libanaises, ce qui peut avoir des conséquences commerciales importantes. Suivant les conclusions du rapporteur, la commission adopte sans modification le projet de loi (no 2561).