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...ais je tiens à insister sur ce sujet à votre intention, monsieur Copé, mais aussi pour que l'on soit compris au-delà des bancs de l'Assemblée nationale. Oui, il faut garder le droit de partir à soixante ans, sinon cela empêcherait ceux qui auront suffisamment d'années de cotisation de partir à soixante ans. Vous leur direz qu'ils n'ont plus le choix, car il faut sauver le système de retraite par répartition, et qu'ils devront donc travailler deux ans de plus. Or qui sont ces personnes ? Ce sont souvent des ouvriers, des personnes qui travaillent dur, qui ont besoin de partir plus tôt, et pour lesquelles d'ailleurs les dispositifs concernant la pénibilité devraient être améliorés. Elles seront les premières victimes de votre réforme, et vous voulez nous faire croire que c'est pour eux que vous la fa...
Nous n'avons donc pas peur de vos propos, monsieur Copé. Nous assumons pleinement ce qui a été dit hier soir, parce que nous avons un projet cohérent, différent du vôtre. Ce projet, si nous le mettions en oeuvre, sauverait le système de retraite par répartition. Surtout, il est juste et équitable, ce qui n'est pas le cas du vôtre. Ce matin, nous abordons bien, en effet, avec l'article 5 et les suivants, la question centrale. Deux projets sont en présence, et la bataille va continuer, projet contre projet ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
...s savez bien que vous êtes en difficulté. (Exclamations et rires sur les bancs du groupe UMP.) Oui, vous êtes en difficulté politique vis-à-vis d'une grande majorité de Français. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Si 70 % des Français ont apporté leur soutien à la manifestation de mardi, c'est que, quoique conscients de la nécessité d'une réforme pour sauver notre régime de retraite par répartition, ils voient bien que votre projet est profondément injuste.
Il faut sauver le système par répartition ; pour nous, il est fondamental que cela se fasse sur la base de la justice sociale. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Vous venez encore une fois de le démontrer : ce n'est pas le cas de votre réforme. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Les hypocrites sont toujours au rendez-vous !