6 interventions trouvées.
... exigence de moralisation, de transparence, de protection, d'équité, de régulation à laquelle il faut que les responsables politiques de la planète répondent. C'est notre responsabilité. Nous devons l'assumer, maintenant, pas dans six mois. » Et nous sommes maintenant en octobre 2009. Je cite encore le Président, le 25 octobre à Toulon : « Je n'hésite pas à dire que les modes de rémunération des dirigeants et des opérateurs doivent être encadrés. Il y a eu trop d'abus. [ ] Il faut régler le problème par la loi, avant la fin de l'année. » Il s'agissait de 2008, pas de 2009. Je rappelle enfin cette déclaration de Saint-Quentin : « Et je le dis comme je le pense » on reconnaît là une formule typique de Nicolas Sarkozy, devenue dans sa bouche un véritable automatisme « percevoir une grosse rémuné...
...sements sur les bancs des groupes SRC et GDR. Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Nous n'acceptons pas que nos collègues inscrits dans la discussion générale ne puissent s'exprimer parce que vous souhaitez imposer le fait majoritaire. Nous continuerons à dénoncer l'injustice sociale du bouclier fiscal, qui est un véritable scandale. Mais nous voulons également plafonner les salaires des dirigeants, supprimer les stock-options et les parachutes dorés. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
...quelques députés de l'UMP présents de n'être pas repartis dans leurs circonscriptions respectives ; chers collègues, madame la ministre, messieurs les secrétaires d'État, le débat de qualité j'allais dire de haut niveau qui vient d'avoir lieu a permis d'éclairer le profond désaccord politique entre nos conceptions et celles du Gouvernement, s'agissant du bouclier fiscal, des rémunérations des dirigeants ou des stocks-options. Or ce débat aurait pu ne pas avoir lieu ;
...er la politique du Gouvernement et de s'y opposer, bien sûr, cela gêne M. Copé. Quand il dit que bientôt nous aurons un « Parlement moderne », cela signifie-t-il que le maigre droit que nous exerçons aujourd'hui en défendant trois propositions de loi nous sera aussi retiré ? C'est, en tout cas, ce que je crois comprendre. C'est bien le fond qui nous intéresse aujourd'hui : les rémunérations des dirigeants, celles des salariés, la protection des chômeurs, les libertés publiques, ou encore la justice sociale et fiscale. Nous avons la responsabilité de parler de ces sujets, et nous voulons continuer à le faire, malgré la menace et malgré la violence de vos propos. Monsieur Copé, je peux imaginer votre amertume et votre colère après l'humiliation du 9 avril dernier mais, je le dis solennellement dev...
Or c'est l'honneur du Parlement que de débattre et de permettre à ses membres de confronter leurs propositions. Et des propositions, nous en avons ! Nous allons donc poursuivre l'examen de notre texte sur le bouclier fiscal, les parachutes dorés, les stock-options et les rémunérations des dirigeants ; nous vous soumettrons d'autres textes sur les salaires et sur la situation des chômeurs. Nous avons le droit de les défendre. Ce n'est pas parce que le Président de la République a pris des engagements avant de se faire élire que rien ne doit être modifié. Vous avez le droit de rester fidèles à ces engagements, mais vous avez aussi le devoir de tenir compte de ce qui se passe dans le pays et ...
...el aura lieu le 5 mai. Mardi prochain, tous les députés, de la majorité comme de l'opposition, seront donc face à un choix et ils prendront leurs responsabilités. Il n'y aura aucune échappatoire. Nul ne pourra prétendre avoir d'autres obligations dans sa circonscription : le vote de chacun sera connu. Êtes-vous pour ou contre la suppression du bouclier fiscal, la limitation de la rémunération des dirigeants d'entreprises bénéficiant de fonds publics, la suppression des stock-options ? Telles seront les questions auxquelles vous devrez répondre, mesdames, messieurs de la majorité. Mais vous devrez également vous prononcer sur la question des heures supplémentaires, sur la défense des titulaires de contrats d'intérim ou de CDD qui ont perdu leur emploi et qui sont les premières victimes du chômage, ...