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Il faut laisser la liberté à la femme de choisir si, en son âme et conscience, et avec son amour pour l'enfant à venir, elle se sent apte à donner cette vie. Regardons en face ce que sont les familles de notre temps plutôt que de s'intéresser à celles du XIXe siècle. Combien d'enfants sont élevés aujourd'hui seulement par leur mère ou par leur père ? Ils ne sont pas malheureux pour autant. J'ai entendu dire tout à l'heure que ce serait choisir le malheur pour l'enfant.
J'espère que non, que cette majorité d'enfants qui sont élevés aujourd'hui dans de telles circonstances ne sont pas tous des enfants malheureux. Il existe fort heureusement, dans les familles françaises, la possibilité pour une personne seule de donner naissance à un enfant, de commencer son éducation et de compléter plus tard sa famille, en adoptant une forme ou une autre de famille recomposée. D'ailleur...
...sse dans l'organisme maternel. Il importe de réduire les risques de maladies autisme, maladies de l'empreinte, entre autres plus fréquents après une fécondation in vitro. Et ce sera encore un moyen de limiter les infertilités. Les tenants de l'interdiction de la recherche sur l'embryon nous ont tout à l'heure proposé la non-implantation d'embryons, avec un projet parental, en cas de décès du père. Pour eux, l'embryon n'a donc pas un projet propre, naturel, régulier d'évolution vers la vie. (Murmures sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Pour rester cohérents avec leur propre conception, ils doivent être favorables à la recherche sur l'embryon et les cellules souches.