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Dans certains secteurs, il y a eu, pendant quelques semaines, une relative désorganisation des services du fait de la réquisition des internes. J'ai également relevé deux aspects quelque peu surréalistes. Premièrement, alors que médecins des hôpitaux et malades chroniques suivis régulièrement à l'hôpital dialysés, greffés, porteurs du sida allaient à contrecoeur dans les centres de vaccination situés dans des endroits excentrés ce qui a provoqué une sous-vaccination de ces populations à risque , il aurait été plus simple de vacciner ces malades en même temps que leur étaient prodigués les autres soins qu'ils viennent recevoir régulièrement à l'h...
Madame la ministre, mes chers collègues, il nous appartient aujourd'hui de statuer sur un sujet important et grave : comment offrir à tous une fin de vie dans le respect de la dignité humaine. On l'a rappelé, des progrès ont été récemment réalisés dans notre pays. En particulier, la loi de 2005 offre à une grande partie des malades le choix du stade où l'arrêt des thérapeutiques agressives apparaît opportun. Arrêt de l'acharnement thérapeutique, dispensation améliorée des soins palliatifs, traitements antidouleur : cet arsenal apporte des solutions à de nombreux cas et, d'ailleurs, la loi de 2005 a été votée ici à l'unanimité. Il reste cependant des circonstances sans solution satisfaisante. Certes, avec le bénéfice des m...
...nous faisons de la dignité humaine. Après Manuel Valls, je rappelle notre devise républicaine : « Liberté, égalité fraternité ». Il s'agit donc de la liberté de choix, de l'égalité d'accès à une fin de vie digne, non limitée à ceux qui peuvent bénéficier du recours à un médecin complaisant ou se rendre dans un pays voisin, et de la fraternité, qui nous impose de ne pas laisser dans le désarroi un malade, une famille, une équipe soignante. Le texte qui vous est proposé est très nuancé, l'encadrement des modalités de fin de vie très strict, les contrôles bien prévus. C'est une garantie pour les malades : il s'agit d'assurer un meilleur respect des voeux dûment exprimés par les intéressés. Mes chers collègues, y compris ceux de la majorité, ce débat n'autorise aucune consigne de vote. Chacun doit...
... à « Grenelle » et ailleurs. Mais les mesures et a fortiori les résultats ne sont pas là. Le sida, lui aussi grande cause nationale, est dramatiquement délaissé. Combien d'associations, qui oeuvraient avec dévouement pour lutter contre cette maladie, ont vu leurs subventions diminuer, avec pour conséquence des licenciements et une diminution des activités ? Aujourd'hui, près de la moitié des malades dépistés sont au stade de sida avéré, stade qui se situe souvent cinq à neuf ans après la contamination.
L'efficacité du traitement est donc moins complète, et ce délai est aussi responsable de nombreuses contaminations supplémentaires. Hier maladie toujours mortelle, le sida est devenu une maladie chronique : chaque année, de nouveaux malades s'ajoutent à la cohorte des patients précédents. Davantage de malades à suivre devrait signifier plus de moyens financiers, madame la ministre ! Et pour longtemps, car nous savons aujourd'hui que le vaccin n'est pas pour demain.
Joint au PLFSS et aux désastreuses franchises médicales, qui dissuaderont de nombreux malades d'avoir recours au dépistage, et donc à un traitement précoce, le projet étudié aujourd'hui conduira même à un recul. Une autre attitude, volontariste et humaniste,