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Je suis très satisfait de ce débat qui va mettre les choses en route. On l'a dit : le problème des médecins est crucial. Notre société a en effet été organisée à tour de rôle par les paysans et les ouvriers, puis par les prêtres, les hussards noirs de la République,
les médecins. Ceux-ci aussi se font de moins en moins nombreux. Je me demande s'il ne faudrait pas profiter de la première année de médecine pour les sensibiliser au travail humain c'est du « vivant » que l'on parle ici et sur le caractère exceptionnel de leur travail en leur apprenant qu'ils ont des devoirs mais aussi des droits et qu'ils peuvent être amenés à s'exprimer sur l'ensemble du territoire fra...
...nous concernent tous et de plus en plus longtemps, n'étaient pas la priorité des priorités pour le législateur ? Cela fait vingt-cinq ans que nous faisons des lois, sous tous les régimes, qui ne sont jamais allées au fond des choses et n'ont jamais donné le sentiment à celui qui était malade ou dans le besoin que la loi s'adaptait à lui. J'ai l'impression qu'on cherche ici à mettre en oeuvre une médecine pour les grandes métropoles, où il y aura néanmoins des lieux de non-soins. Je suis donc très inquiet pour nos campagnes que vous connaissez si bien, madame la ministre, et en particulier pour nos vallées. Je suis un nostalgique des conseils d'administration des centres hospitaliers. J'en ai fait partie pendant trente ans, je comprenais ce qui s'y disait et j'ai pu constater qu'on pouvait contre...