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Interventions sur "OGM" de Jean-Jack Queyranne


5 interventions trouvées.

... l'article 1er, nous fixons des principes. Je remercie Mme la secrétaire d'État d'avoir fait preuve d'ouverture car, en l'état, les principes posés ne portent que sur la santé et l'environnement, mais ne concernent pas les structures agricoles ni les espaces que nous voulons protéger. Il y a ici beaucoup d'élus de la région Rhône-Alpes : accepteriez-vous, mes chers collègues, que l'on cultive des OGM dans nos parcs naturels régionaux ? C'est une question de fond, qu'il nous faut poser maintenant !

...Responsabilité et coexistence entre cultures ». Cela signifie, comme Mme Batho vient de le montrer, que l'INAO ne pourra s'exprimer que par rapport à la coexistence des cultures. Nous pensons au contraire qu'il faut protéger les espaces et les filières. Nous avons sur nos territoires des AOC, des labels, des indications géographiques protégées. Qu'en adviendra-t-il demain s'il y a dissémination d'OGM ? Nous sommes en train de faire disparaître ce qui caractérise la diversité et la qualité de l'agriculture française. C'est pourquoi il est fondamental que, dans l'article 1er, nous placions les garde-fous indispensables. C'est une mesure de protection de notre agriculture et, par là même, du rayonnement de notre pays. Il est tout de même inconciliable que l'on nous demande de refuser l'amendeme...

...le de la profession agricole, un groupe de travail dont les propositions vont entrer en application dès cette année pour développer les surfaces nécessaires à la production de fourrage. Mme Kosciusko-Morizet me dira que le rapport ne changera rien. Certes, mais il faut souligner le caractère déterminant de cette question. Hier, M. Sauvadet demandait : « À quoi bon s'opposer à la légalisation des OGM puisqu'ils sont déjà là, notamment dans l'alimentation du bétail ? » Il faut essayer d'inverser la tendance. Comment s'y prendre ? En produisant dans notre pays. Cette démarche doit être aidée au niveau de la politique agricole, au niveau européen. En ce qui concerne l'Europe, je veux expliquer très simplement pourquoi nous fixons un délai de six mois. C'est la durée de la présidence française d...

... oeuvre des conclusions de ce Grenelle. En tant que participant à la table ronde finale, je veux témoigner qu'après un débat passionné et approfondi, auquel nous avons tous deux participé, madame la secrétaire d'État, le Grenelle a formulé des recommandations claires de prudence, de précaution et de rigueur. Ces recommandations sont partagées par les régions françaises qui se sont déclarées hors OGM et qui ont rejoint la Charte de Florence. Cette charte, signée par 236 régions européennes et près de 5 000 municipalités, souligne que la cohabitation entre deux modèles agricoles, l'un OGM et l'autre non, est aujourd'hui techniquement et écologiquement impossible. Au-delà des risques pour la santé et l'environnement, la culture des OGM en plein champ constitue en effet une réelle menace pour l...