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...uel. Il y a des tensions permanentes. Les liaisons terrestres, ferrées et aériennes ont été coupées. Et s'il n'y a pas de violences militaires, certains signes n'en demeurent pas moins inquiétants. Le Tadjikistan est régulièrement privé d'électricité et a décidé d'exhumer un projet monumental de centrale hydro-électrique conçu à l'époque soviétique. L'Ouzbékistan s'inquiète et proteste. La Banque mondiale est chargée d'une expertise technique sur le projet, ses conséquences environnementales, économiques, ses financements et sa viabilité. Son rapport est attendu. Il s'agit donc d'un cas où deux Etats se déchirent pour la gestion de l'abondance, sur l'usage de l'eau pour l'irrigation et l'énergie. Mais, de façon assez étonnante, dans ce contexte dégradé, les quotas hérités de l'Union soviétique co...
...rt peut-être certaines expériences chiliennes, l'eau est, partout dans le monde, un bien public. La reconnaissance d'un droit à ce bien public est une grande conquête. Si l'eau est un bien public, ce qui est parfois délégué, c'est sa gestion. Il faut cependant relativiser. D'une part, cette délégation est le fait des collectivités publiques. D'autre part, elle ne concerne que 9 % de la population mondiale. Je précise que la mission a voulu auditionner les dirigeants des grands groupes français intervenant dans le secteur. MM. Frérot (Veolia) et Brousse (Saur) ont accepté ; M. Mestrallet (Suez) n'a pas souhaité venir ni nous recevoir et nous avons vu M. Chaussade, directeur général de Suez environnement. Je souligne enfin qu'il existe un modèle français de l'eau, avec, d'une part, des agences de ba...