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...n du service civique, il a fini par accepter de mélanger les deux. Surtout, si le monde associatif avait apprécié la formule du volontariat associatif, nous n'en serions pas restés à moins de 2000 volontaires. Nous en serions à dix, vingt, trente mille, comme nous l'espérions à l'époque. Nous avons végété à 2000 ou 3000 volontaires, ce qui est inacceptable pour un pays comme le nôtre. Monsieur le haut-commissaire, vous avez pris en main ce dispositif pour en faire un service civique. J'en prends acte et je vous soutiens, mais je vous en prie, ne commençons pas à détricoter ce qui a été tricoté avec passion et détermination depuis plus de dix ans, depuis la suspension du service national. Nous le savons, nous avons aujourd'hui besoin d'un moment de rencontre pour notre jeunesse qui prend la forme d'un serv...
...lontaires qui pourront, si la loi est votée, effectuer ce service civique. C'est justement Unis-Cité qui répartit le temps de volontariat du jeune en fonction des missions demandées par ces associations, qui ne travaillent pas nécessairement tout au long de l'année. Cela répond parfaitement à votre question et c'est déjà intégré dans le dispositif. Reste un problème, et je l'indique à nouveau au haut-commissaire : c'est de savoir alors que l'Agence, nous en sommes tous d'accord, remplira parfaitement sa fonction au niveau national ce qu'il en sera au niveau local. Comment les élus, les structures locales seront-ils parties prenantes dans la décision d'agréer ou non des dispositifs de service civique répondant au problème posé ? Mais la loi le permet déjà au travers de structures d'intermédiation, com...
« Les exclus sont souvent des gens à qui personne n'a jamais fait confiance » : cette citation, monsieur le haut-commissaire, est de vous, et j'y souscris pleinement. Lorsqu'il s'agit de tendre la main aux exclus, il faut être ambitieux. Le RSA représente cette ambition. Tout a été dit au cours de cette discussion générale. Deux points cependant me tiennent à coeur. Lorsque les Restos du Coeur ont été créés par Coluche, au milieu des années 80, le but était souvenez-vous qu'ils ne durent pas, parce que Coluche ava...
...à nos concitoyens les plus démunis, qui travaillent au quotidien avec les pouvoirs publics. Je pense, par exemple, à l'ordre de Malte ou à la péniche du Fleuron, dans ma circonscription, qui font un travail remarquable. Il suffit de dresser le triste bilan de celles et ceux que nous rencontrons lors de nos permanences et dont le quotidien se heurte à la pauvreté et au désarroi. Tous, monsieur le haut-commissaire, nous disent inlassablement à quel point il fallait changer les mécanismes, à quel point la confiance envers les exclus est un préalable nécessaire, mais pas unique, à quel point le point de bascule entre l'inactivité et la reprise d'un emploi peut être fragile pour certains. Chers amis, le RSA n'est plus un rêve, c'est une ambition : l'ambition d'envoyer un message de confiance aux exclus, un m...