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J'ai décidé de positiver parce que cette motion de censure, ce contre-plan de relance du PS, c'est toujours mieux que le spectacle indigne de l'obstruction parlementaire. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.) Nous préférerons toujours débattre avec l'opposition des questions de fond que des marées d'amendements ineptes qu'elle nous présente.
J'en reviens donc à votre contre-plan de relance. Vous l'avez présenté quatre mois après la faillite de Lehmann Brothers, dans un contexte particulier pour l'histoire de votre famille politique. Mais, après tout, vous avez tout de même fait l'effort de formuler des propositions. Cela a pour nous un énorme avantage : permettre aux Français de comparer. Le Premier ministre le rappelait avec un peu d'ironie : il est vrai que votre plan n'a pas f...
je constate que certaines ne sont pas très éloignées non seulement de ce que nous proposons, mais de ce que nous avons fait : qu'il s'agisse du plan que nous lançons pour garantir l'accessibilité des bâtiments publics, de la rénovation de 400 000 logements anciens par an une décision du Grenelle de l'environnement , de l'implication des collectivités locales dans la relance ou encore du plan de modernisation de l'hôpital qui, avec ses 10 milliards d'investissement, représente sept fois plus que ce que vous proposez dans votre contre-plan. Sans oublier l'ensemble des dispositions du plan de relance présenté par le Premier ministre et Patrick Devedjian. Pourquoi, dès lors, n'avez-vous pas voulu voter un plan de relance dans lequel vous vous retrouvez en grande partie ...
...n que ce type de mesures a des effets pervers : c'est un chèque unique pour financer, comme les socialistes l'avaient fait en 1981, les importations de produits étrangers. (Protestations sur les bancs du groupe SRC.) Et puis où est la cohérence ? Nous avons fait le RSA, et vous ne l'avez pas voté ; nous avons versé une prime pour les bénéficiaires du RSA, et vous l'avez critiquée. En outre, la relance par la consommation généralisée n'a jamais marché en France.
Vous savez très bien que 1981 reste un bien mauvais souvenir pour toutes celles et ceux qui ont la mémoire des comptes publics. Vous nous dites que d'autres pays misent sur la relance par la consommation. Sans doute, mais il faut mener jusqu'au bout les comparaisons internationales : le très haut niveau des transferts sociaux en France 30% des revenus des ménages joue déjà comme un amortisseur. Aussi, ce qui compte aujourd'hui, c'est de stimuler nos entreprises pour qu'elles ne ferment pas, qu'elles continuent d'embaucher malgré la crise...