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où nous subissons tous les inconvénients d'un engagement de poids dans les structures de l'Alliance sans en avoir aucun avantage. Prenons l'exemple de l'Afghanistan : 3 400 de nos soldats sont engagés dans cette mission, sur le terrain. Nous avons même le commandement de la région de Kaboul. Pourtant, ne participant pas au commandement militaire au niveau stratégique, la France n'est pas associée à la préparation de décisions essentielles destinées à assurer le succès de l'opération. Qui peut soutenir que c'est normal ? (Exclamations sur les bancs du groupe GDR.) Qui peut dire sérieusement qu'il trouve normal que nous soyons le quatrième contributeur en hommes, le cinquième en moyens financiers, sans être partie prenante de la définition...
Comme je veux dire, au nom de l'ensemble des députés UMP, notre reconnaissance à nos 12 500 soldats engagés dans des opérations extérieures, en Afghanistan ou ailleurs. Nous sommes fiers d'eux et de notre armée professionnelle, au service de la nation, soumise à l'autorité politique. A l'origine de toute action militaire, il y a une décision politique. Si certains l'oublient, la fête nationale nous rappelle tous les ans ce lien indissociable entre notre armée, le peuple français et ses représentants.
Le défilé du 14 juillet, est chaque année une image marquante : nos militaires venant manifester leur loyauté et leur soumission au Président de la République, chef des armées, en lui rendant les honneurs. Quel plus fort symbole que les étendards de chaque régiment, sur la place de la Concorde, saluant tour à tour le chef de l'État élu par tous les Français ? Chacun de nous dans cette assemblée doit comprendre que, désormais, il porte avec le Président de la République, u...
Nous avons des défis considérables à relever. Je rejette toutefois avec fermeté le défaitisme de ceux qui se baladent avec à la bouche des mots tels que « enlisement », « bourbier », ou d'autres encore, qu'on entend galvauder depuis des années, dès lors que la France s'engage militairement au service de causes qui sont nobles et en cohérence avec les valeurs de notre patrie.
Je rejette également le simplisme des donneurs de leçons habituels qui posent leurs exigences depuis Paris sans rien entendre à la complexité locale. Il serait absurde de donner rendez-vous aux talibans en leur disant par avance à quelle date nous pourrions partir, comme il est absurde de donner de son coin des leçons d'art militaire, un art qu'on ne maîtrise pas toujours autant qu'on pourrait le prétendre. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC - Exclamations sur les bancs des groupes SCR et GDR.)
Depuis 2001, nous avons prouvé que des progrès majeurs étaient possibles avec une stratégie clarifiée, des moyens conséquents et un engagement persévérant, jusqu'à redonner progressivement aux Afghans la maîtrise de leur propre destin. Tel est l'objectif que nous devons viser. C'est à condition de l'atteindre que nous pourrons revoir le dispositif militaire et le réduire progressivement. Dans cette logique, monsieur le Premier ministre, je vous demande, au nom des députés du groupe UMP de procéder à une évaluation régulière de la situation militaire et civile sur le terrain et de nous en rendre compte aussi souvent que nécessaire, afin que nous puissions en débattre. Durant trop d'années j'insiste sur ce point nous avons eu le tort de ne pas t...
...que politicienne. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.) Qu'on ne vienne pas nous dire, comme je l'ai entendu il y a quelques mois, qu'en 2001, lorsque M. Jospin, aux côtés du Président Chirac, envoyait les troupes, c'était pour une mission humanitaire, car, à l'époque déjà, on envoyait des Mirage et 200 hommes des forces spéciales. Croyez-moi, c'était bien pour une intervention militaire ! Enfin, alors que c'est la première fois depuis longtemps que les Français suivent avec autant d'intensité une opération extérieure, je voudrais m'adresser à tous nos concitoyens. Dans le combat que nous menons contre la misère, contre la terreur, dans le combat que nous menons pour les Afghans et pour la paix, dans le combat que nous menons pour la sécurité de notre pays, il ne faut pas flanc...
Comment osez-vous qualifier ainsi l'engagement de nos soldats, comme s'il s'agissait d'aventuriers bellicistes ? Nos militaires et nos services de renseignement sur place accomplissent un travail exceptionnel.
Il n'est donc évidemment pas question de s'en tenir a des opérations militaires : il s'agit aussi d'accentuer les efforts civils. C'est ainsi que nous pourrons aller encore plus loin dans les progrès déjà accomplis depuis la chute du régime taliban.
...al, citoyen et divers gauche.) Ce doit être un moyen de consolider notre relation avec nos alliés, non seulement américain, mais aussi européens. C'est une bonne chose et je l'ai bien compris ainsi dans la mesure où elle doit nous permettre d'atteindre parallèlement cet autre objectif prioritaire de la France : doter l'Union européenne d'une capacité autonome d'action, appuyée sur des forces militaires crédibles, selon les termes mêmes du traité de Saint-Malo. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.) Vous le voyez, il nous faut donner une impulsion décisive à l'Europe de la défense : c'est la priorité absolue de la présidence française de l'Union européenne. Il s'agit d'une nouvelle étape majeure dans un processus de long t...