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Est-ce que vous pensez pertinent que les avis du comité ne soient pas rendus publics ? Vous avez dit que le vaccin était évidemment la meilleure protection contre une pandémie grippale ou contre les maladies infectieuses. Mais le comité a-t-il émis un avis sur le fait que le vaccin arrivant en pleine pandémie ou après la pandémie, la stratégie vaccinale ne pouvait rester la même ? Dernière question : n'avez-vous jamais été consulté sur le choix du recours à des centres de vaccination ?
Ce que vous êtes en train de dire pourrait signifier qu'avant la pandémie, il y a un intérêt collectif à être vacciné et une fois que la pandémie est déclarée, il n'y a plus qu'un intérêt individuel, ce qui signifie qu'une fois la pandémie déclarée la vaccination de masse n'a plus d'intérêt
Combien de doses de vaccins auraient-elles été nécessaires pour vacciner toute la population ? Nous avons reçu à ce sujet de nombreux avis différents, et le comité a émis un avis sur le sujet. Quelle proportion de la population faut-il vacciner pour avoir un effet sur une pandémie ?
Cela signifie-t-il que je n'aurai pas la possibilité de me faire vacciner contre la seule grippe saisonnière tout en refusant d'être vacciné contre le virus A(H1N1) ?
Je connais moins bien les choses que vous, mais vous semblez connaître suffisamment la politique pour parfois éluder et éviter une question. Ma question précise est : y aura-t-il un vaccin monovalent saisonnier ?
Habituellement, le vaccin contre le virus H3N2 n'est-il pas monovalent ?
Les laboratoires se sont-ils abstenus de produire des vaccins contre le virus de la grippe monovalents, bivalents, ou trivalents ne concernant pas le virus A(H1N1) ? Ont-ils décidé d'inclure dans la protection contre le virus H3N2 le vaccin contre la grippe A(H1N1) qu'on leur avait fait produire ?
J'ai plutôt le sentiment qu'en fonction de la stratégie des laboratoires, vous avez préféré disposez d'un stock réservé aux gens à protéger contre la grippe saisonnière et valider une intégration automatique du vaccin contre le virus A(H1N1) dans celui contre le virus H3N2. Je ne pourrai l'an prochain me faire vacciner contre la grippe saisonnière sans être vacciné contre le virus A(H1N1). Cela me semble légèrement attentatoire à ma liberté de choix.
Nous souhaitons aborder avec vous, messieurs, la question de la collecte d'informations relatives à la pandémie grippale. De nombreuses questions se posent, d'autant que certains ont émis des doutes sur la réalité même de la pandémie, des confusions ayant eu lieu entre grippe et état grippal. Vous pourrez également nous donner votre sentiment sur l'organisation de la campagne de vaccination elle-même. Je vous propose de nous exposer brièvement comment vos structures respectives ont travaillé dans le cadre de cette pandémie ou de cette épidémie.
Même un vaccin ?
Avez-vous observé, messieurs, que la vaccination ait, à un moment quelconque, influé sur le pic de la pandémie ?
Les médecins de ville n'auraient pas été capables de gérer cela dans leur cabinet quand des infirmières, et même des élèves infirmières, le faisaient dans les centres de vaccination ?
En septembre-octobre, les informations concernant l'hémisphère Sud et le fait que les services des hôpitaux n'étaient pas débordés montraient que l'épidémie était moins forte que prévu. N'avez-vous pas eu le sentiment que la rigidité du système empêchait de s'adapter. Trouvez-vous logique qu'on n'ait pas demandé aux hôpitaux de s'organiser pour participer à la vaccination en réservant un espace pour cela ? Après tout, les hôpitaux sont des endroits où les gens se rendent pour subir des actes médicaux. Ne pensez-vous pas que cela aurait été jouable ? Ne faudrait-il pas prendre en compte cet élément lors d'une future épidémie ?
...tendant que les renforts de l'autre arrivent Il a certes été procédé à des ajustements mais ne faut-il pas accroître notre capacité à décélérer ou à accélérer à nouveau, c'est-à-dire développer notre souplesse de réaction ? Les hôpitaux pourraient y contribuer, même si de nombreux paramètres doivent être pris en compte. Entre ceux qui alarment la population et ceux qui la dissuadent de se faire vacciner, on risque de ne plus être efficace en cas de coup dur. Il y a quelques semaines, le directeur général de la santé a dit qu'il ne changerait pas grand-chose au plan, s'il était à refaire. Or le caractère incertain de la grippe nécessite qu'on ait un système souple, prêt à parer à la catastrophe comme à accompagner un événement de moindre importance.
Monsieur le directeur général, nous souhaitons examiner avec vous des sujets que nous n'avons guère abordés jusqu'à présent : la diffusion des bons de vaccination, le coût pour les organismes de sécurité sociale de la campagne telle qu'elle a été organisée, le coût qu'aurait eu une campagne de vaccination par les médecins libéraux. Je vous laisse présenter comment la caisse a participé à cette campagne de vaccination.
Autrement dit, le nombre de bons utilisés c'est-à-dire de personnes vaccinées se partage quasiment par moitiés entre bons reçus à domicile et bons édités sur place.
Le 4 janvier, la ministre a annoncé que l'on pourrait aller se faire vacciner chez les médecins libéraux. Dans les jours suivants, nous avons appris que la tarification de cette vaccination avoisinerait 6 euros. Pourriez-vous nous dire combien de vaccinations ont été réalisées au tarif de 6 euros, et combien à 22 euros, soit au prix d'une consultation normale ? Bien entendu, je ne vous demande pas de répondre immédiatement, mais je souhaiterais une réponse écrite. Si je ...
Mais vous ne savez pas recouper la population qui se fait habituellement vacciner contre la grippe saisonnière et celle qui s'est fait vacciner contre la grippe A(H1N1).
Quelle traçabilité peut-on assurer ? Les personnes à risque qui recevront un bon feront sans doute partie des 5,7 millions de personnes qui se sont déjà fait vacciner contre la grippe A(H1N1).
Je remercie tous les participants d'avoir répondu à l'invitation de la commission d'enquête parlementaire sur la manière dont a été programmée, expliquée et gérée la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1) en France. Je signale aux membres de la commission que, bien entendu, il a été demandé à un représentant de l'Organisation mondiale de la santé de bien vouloir exposer la stratégie de celle-ci devant la commission, au besoin par visioconférence. Mais, après réflexion, l'Organisation mondiale de la santé a décliné l'invitation. Je le regrette profondément : un acteur...