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mais de ce que la nation française pense d'une situation. J'ai été profondément heurté, ces derniers jours, par les déclarations répétées du Premier ministre turc, M. Erdogan.
Les Turcs d'aujourd'hui ne sont pas responsables de ce qui s'est passé en 1915. En revanche, nous ne pouvons accepter que des menaces, des pressions économiques et diplomatiques d'un grand pays qui se veut démocratique, mais dont l'attitude finit par ressembler à celle de la Chine, pèsent sur le Parlement français, sur les entreprises françaises, sur le gouvernement français. (Applaudissements sur plusie...
...e répète ; ce n'est pas celle que nous discutons aujourd'hui. La présente proposition vise simplement à mettre à égalité de reconnaissance, et à égalité dans la pénalisation la négation de tous les génocides, quels qu'ils soient, dans notre pays. C'est là une avancée du droit que nous devons saluer. Par cette loi, je le répète, nous ne rendons pas responsables les populations ou le gouvernement turc de ce qui s'est passé en 1915. Ce peuple est l'ami de la France. Nous espérons qu'il le restera, mais cela dépend de son choix. Nous avons le droit, entre amis, d'avoir des opinions ou des options différentes ; nous avons aussi le droit de voter nos lois sans les menaces et les pressions inadmissibles que j'ai dénoncées.