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Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, évoquer les relations entre la France et l'Afrique, c'est entrer dans une histoire unique, à la fois tumultueuse et affective, prometteuse et frustrante.
Malgré toutes ses vicissitudes, il y a de l'amour et de la grandeur dans cette relation. En aucun cas, le couple que forment la France et l'Afrique ne peut laisser indifférent, ni dans le regard que l'on jette sur le passé, ni dans les espoirs que l'on peut nourrir pour l'avenir. D'importantes mutations sont intervenues sur le continent africain, dont notre pays a parfois tardé à prendre entièrement la mesure. L'Afrique d'aujourd'hui connaît des transformations profondes que la plupart des grandes puissances du monde, en particulier les pui...
Comme j'ai eu l'occasion de le dire en 2009 en ma qualité de rapporteur de la mission sur la politique africaine de la France, notre pays, malgré une présence ancienne en Afrique, a insuffisamment anticipé l'ampleur de ces évolutions et leurs conséquences. Alors qu'il s'engageait progressivement dans un processus de retrait de la gestion des conflits africains au profit d'autres acteurs internationaux, dont l'Union européenne, il a, dans le même temps, enregistré un recul de son influence propre sur le continent. Ce recul n'est pas uniquement matériel, quantifiable en arg...
Loin des débats et polémiques que celle-ci suscite, les États africains se tournent de plus en plus vers elle pour faire face à des besoins énergétiques croissants. Absolument, monsieur Cochet ! Bien qu'elle produise 43 % de l'électricité du continent, l'Afrique du Sud je pourrais évidemment évoquer l'exemple d'autres pays souffre d'un énorme déficit énergétique pour assurer sa croissance et son développement industriel. De passage à Paris le mois dernier, la ministre sud-africaine de l'énergie a rappelé les ambitions de son pays : son programme nucléaire vise une production de 9 600 mégawatts, ce qui correspond à la construction d'environ six EPR d'...
Voilà de la bonne politique avec l'Afrique, monsieur le ministre !
Vos propos, monsieur le Président, confirment parfaitement les informations dont nous disposons. En refusant de reconnaître les derniers résultats électoraux du Zimbabwe, ne considérez-vous pas que l'Afrique du Sud soutient de facto le Président Mugabe ? N'est-ce pas là un obstacle à votre légitime accession au pouvoir ?