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... : un accord international qui crée un organisme de droit luxembourgeois ! Je regrette à cet égard que l'on n'ait pas suivi devant le Parlement le processus qui s'impose pour les accords internationaux. Une simple loi de finances ne suffit pas : il aurait dû y avoir un vote d'approbation d'un traité, ou de l'accord. Mais revenons-en aux questions de fond. Pourquoi en sommes-nous là ? Pourquoi la Grèce, le Portugal, l'Irlande et l'Espagne sont-ils arrivés dans cette situation ? Comme on le sait, la crise est double. Il s'agit d'abord de la crise des dettes publiques et des dettes privées, qui résulte directement des événements de 2008, lorsque les États ont dû intervenir. Mais il y a aussi une crise structurelle de l'euro, qui est une crise de compétitivité économique en l'absence de zone écono...
...agissent l'une sur l'autre. La première est une crise bancaire qui a débuté aux États-Unis avec la question des surprimes hypothécaires et s'est poursuivie avec le phénomène de titrisation à outrance. La deuxième est celle du choc asymétrique de la zone euro qui n'est pas une zone économique optimale et qui est dû essentiellement à la perte de compétitivité économique des maillons faibles : Grèce, Espagne, Portugal, Italie. Je rappelle d'ailleurs, monsieur le ministre, que l'Espagne était en surplus budgétaire avant la crise bancaire alors qu'elle avait, depuis plusieurs années, un déficit de sa balance commerciale supérieur à 10 % de son PIB, comme la Grèce. Il ne faut donc pas confondre les conséquences et les causes. La troisième crise qui risque de se développer est celle d'un krach ...